

Pour le coach, il est impératif d'être capable de faire de Picot un stade où il est très difficile de s’imposer. C'est même la clé d’une bonne saison.
Franchement, j’étais dans mon match et cela ne m’a pas perturbé. Hormis l’agencement du vestiaire, il n’y avait pas beaucoup de nouveautés et j’ai repris mes habitudes sans chercher à les bousculer.
Clairement, car je n’aime pas répondre aux questions sur ce changement d’entraînement. C’est un choix du président et je ne suis pas le plus apte à en parler. J’avais très envie de tourner la page et d’entrer véritablement dans la compétition avec ce match contre Clermont.
Il est impératif de gagner tous les matchs (sourire). Disons qu’il était important de le gagner pour valider le surplus de travail que j’ai demandé aux joueurs. C’était aussi important, car l’ASNL n’avait gagné qu’un seul match à domicile depuis le début de saison et que l’on a tendance à devenir moins patient lorsque les victoires tardent à venir. Cette victoire est donc précieuse, mais le plus important, c’est la suite…
Bien évidemment, on sera dépendant de cela. On ne peut pas prétendre toujours tout maitriser pendant 90 minutes. Quand notre adversaire joue son va-tout, brûle ses dernières cartouches en fin de match, on doit être capable de résister pendant quelques minutes. Ce groupe en est capable et notre prestation à Caen va dans ce sens.
C’est la clé d’une bonne saison. Chaque année, on se rend compte que les équipes qui réussissent dans leur stade font un bon championnat. On est rarement excellent à domicile et mauvais à l’extérieur. Il faut donc être capable de faire de Picot un stade où il est très difficile pour nos adversaires de s’imposer. Ça, c’est impératif ! Car, les matchs que vous ne gagnez pas chez vous, il faut aller les gagner chez les autres.
Je n’ai pas encore toutes les données pour faire une analyse plus profonde, mais sur ce que j’ai déjà vu dans des stades ou à la télévision, il me semble moins huppé. En 2005, il était plus difficile d’être titulaire en Ligue 2. Des joueurs comme Curbelo et Fayolle ne l’étaient pas dans notre équipe malgré leurs onze buts. Ce championnat a perdu en qualité et donc en maitrise technique.
Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est que mon équipe ait envie de mettre en difficulté l’adversaire. Peu importe que ce soit contre une équipe du bas ou du haut du classement, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. Je ne veux pas que l’on pense que la victoire est impérative face à un adversaire moins bien classé, car cela signifierait que l’on peut perdre face à ceux qui sont devant nous. Je n’accepte pas d’être favori ou outsider. Il y a un match et il faut le gagner.
On fera certainement des changements par rapport aux deux matchs précédents. Il faut en tenir compte, mais ce n’est pas une raison pour se contenter de peu. En tout cas, ce ne sera pas une excuse. Depuis ma prise de fonction, je répète d’ailleurs aux joueurs que nos résultats dépendent d’abord de nous-mêmes. Il ne faut pas chercher à s’adapter à l’adversaire, mais être capable de résoudre nos problèmes pour trouver la faille.
Dès le premier jour, j’ai demandé aux joueurs d’oublier le classement et d’aborder les matchs les uns après les autres. Aujourd’hui, on ne pense qu’à battre Nîmes. On ne gagnera pas tous les matchs jusqu’à la fin de saison mais on joue avec cette idée.