Nancy - Red Star
Retrouvez le point-presse de Pablo Correa et Zakaria Fdaouch pour le match face au Red Star ce vendredi !
PABLO CORREA
Sur Troyes
On connaît les causes de cette défaite. On a travaillé tranquillement cette semaine, je ne vois pas le groupe touché et il n’y a pas de raison que ça le soit. Ça ne doit pas changer l’histoire de ce groupe. On sait que Troyes est costaud, que ça joue vite en transitions.
Ils nous ont surpris en nous pressant haut, on ne s’y attendait pas. Vendredi, il faudra être vigilants et surtout réussir à faire mal à l’adversaire.
Il faudra bien poser notre jeu. Chaque match a sa vérité. On reçoit un leader, et il faut avoir l’humilité de se dire que ce match peut être à notre portée si on met les bonnes conditions.
Sur la leçon à retenir
Dans la défaite, on voit toujours mieux les choses. Ça ne change pas notre manière de procéder : on se base sur l’individu, et on va continuer comme ça. C’est un match intéressant, chez nous, mais il faut rester concentrés sur ce qui arrive.
Il faut reconnaître la supériorité de l’adversaire sur un soir, mais sans perdre l’idée de faire mal à l’adversaire. Se mettre uniquement dans un état de protection, ça ne marche pas, même au très haut niveau. Ce que je veux, c’est une équipe qui travaille bien, qui défend bien, mais surtout qui sache faire mal à l’adversaire.
Je ne veux pas qu’on joue par rapport au classement, mais par rapport au contexte du match. Le championnat est loin d’être déterminé, le classement n’est pas figé. Je ne veux pas que mon équipe se fixe de limites. On aura des moments difficiles, il faudra les traverser. On va essayer de rebondir vendredi, et si ce n’est pas le cas, on essaiera à nouveau mardi.
Je n’ai pas la prétention de dire qu’on joue la montée. Mais j’ai la prétention d’affirmer qu’on fera tout pour ne pas redescendre dans le championnat qu’on vient de quitter.
Sur la semaine chargée à venir
On travaille depuis un bon moment. Tous ceux qui s’intègrent à l’effectif sont capables de maintenir le niveau. On verra comment ça se présente, mais pour l’instant, on est concentrés sur le Red Star.
Sur le plan physique
Il faut que les joueurs soient capables de maintenir une intensité. Les chiffres du GPS sont bons, mais il faut entretenir cette dynamique. On devra être très attentifs dans ce domaine.
ZAKARIA FDAOUCH
Sur Troyes et la réaction attendue :
Qu’on le veuille ou non, après une défaite comme celle de Troyes, ça reste dans les têtes. On a hâte de vite passer à autre chose et de jouer le prochain match. Cette semaine, on a travaillé sur le Red Star avec le coach, on est vite passé à autre chose. Il ne voulait pas qu’on parle de Troyes, parce qu’on est des grands garçons et qu’on est complètement passés à côté. Le plus important, c’est la suite.
C’est vrai que le retour était long malgré le court trajet, et la semaine a été longue aussi. Comme je l’ai dit, on a hâte de jouer le prochain match. On n’a qu’une envie, c’est de se rattraper. On est pressés d’être vendredi.
Depuis que je suis arrivé au club, c’est le premier match où, sur le terrain, je me suis senti perdu. Et on était plusieurs dans ce cas. Ce qui était difficile, c’était de se sentir impuissant. On a eu quelques situations, et normalement, même dans les moments compliqués, on arrive à s’en sortir, on a cette réussite. Là, contre Troyes, on ne l’a pas eue. Et en plus, on a joué une belle équipe. Résultat : une mauvaise soirée.
Sur le Red Star :
On ne va pas jouer le même style d’équipe. Le Red Star, c’est une équipe calibrée comme nous, qui se bat pour rester dans ce championnat. Ils font un très bon début de saison, avec des joueurs qui sont là depuis longtemps. Ils nous ressemblent un peu, ils jouent beaucoup avec leurs armes. Et moi, je connais très bien leur entraîneur, je sais déjà ce qu’il va leur dire avant le match.
Mais ce ne sera pas du tout le même type de rencontre. Le coach nous le répète : chaque vendredi ou samedi, c’est une nouvelle histoire. Là, c’est le Red Star et pas Troyes. On les a observés, on sait à quoi s’attendre, mais il faudra rester concentrés sur nous-mêmes, c’est le plus important. À Troyes, on s’attendait à autre chose, et on a eu tout l’inverse.
Sur la défaite et la leçon à retenir :
Oui, je pense que si on est intelligents et que chacun se remet en question, ça peut nous faire avancer. Même les plus grands clubs prennent des claques comme ça. Aujourd’hui, on a un groupe solidaire, un staff qui travaille bien, donc ça ne peut être que bénéfique pour la suite.
Ce qui fait mal, c’est la manière. On peut perdre, mais là, on n’a pas existé. C’était comme si Troyes avait joué contre personne, et c’est ça qui fait le plus mal. On espère que ça va nous servir de leçon.
Encore sur le Red Star :
Ils ont gardé une ossature, et ils ont ajouté de la qualité avec des joueurs qui connaissent le championnat. Ça reste le Red Star : une équipe très collective, où tout le monde court, un peu comme nous. Il n’y a pas de grande individualité ou de top joueur de Ligue 2, mais des joueurs solides, comme nous. Je pense que ce sera une belle bagarre.
Le coach, je l’ai eu à Martigues. C’est un très bon entraîneur, qui analyse très bien ses adversaires et joue beaucoup sur leurs failles. Donc oui, ça va être un beau match.
Sur le public et l’invincibilité à domicile :
Franchement, c’est difficile, mais maintenant on connaît le contexte. Depuis le début, ça se passe plutôt bien, même si on a pris ce but à la fin à Pau. Mais chez nous, je crois qu’on est invaincus depuis la défaite contre Boulogne. Ça reste une belle série. On veut la prolonger et défendre nos points à domicile.
Sur le groupe et l’attitude à avoir :
Le coach a raison : on ne peut pas être une équipe de réaction. C’est à nous de donner le tempo du match. Quand on le fait, en général, ça se passe bien.
C’est vrai que nos entames ne sont pas toujours bonnes, mais on sait quelles sont nos qualités, sur quoi on peut s’appuyer par rapport à la saison passée et à ce qu’on a déjà bien fait depuis le début. Il faut qu’on garde ça, que chacun soit lucide, fasse son travail, ni plus ni moins. Chacun connaît sa mission. Si tout le monde la remplit, ça se passe bien.
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