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Point-presse  · 23/04/2025 à 12:56
23/04/2025 • 12:56

Retrouvez le point-presse de Pablo Correa et Maxence Carlier pour le match face à Orléans ce vendredi ! 

 

La conférence de presse du jour vous est présentée par ALCOPA AUCTION.

PABLO CORREA

Sur le sprint final :

On y est. Forcément, quand on entre dans le dernier mois de compétition, on ne peut plus dire qu’on n’est pas dans le sprint final. C’est maintenant que tout va se jouer, en s’appuyant sur la base de ce qu’on a construit tout au long de la saison.
Orléans a encore une chance d’accrocher quelque chose, ce qui montre bien que le déplacement qui nous attend est périlleux.

 

Sur le groupe :

Les datas physiques du dernier match, sur la deuxième mi-temps, sont les meilleures de la saison. Ça montre qu’on est capables d’imposer à l’adversaire l’intensité qu’on veut mettre dans notre jeu.

Ce groupe a été préparé pour aller chercher des objectifs. Le physique joue un rôle énorme. On a changé notre façon de travailler depuis quelques mois : on a réduit le temps d’entraînement, mais pas l’intensité, justement pour garder ce niveau d’exigence jusqu’à la fin de la saison.

Le groupe a été pensé pour ça. On voulait pouvoir jouer avec un rythme élevé, donc on a cherché un équilibre dans l’effectif pour avoir du choix et de la profondeur.
Quand on a eu la journée sans match, on a mis l’accent sur le repos et la régénération c’est aussi une partie essentielle du travail physique.

Sur le plan psychologique :

Quand je parle individuellement avec les joueurs, hors du contexte collectif, parce qu’on essaie justement d’éviter d’alimenter ce stress, je ressens qu’on lutte contre l’impatience, contre la pression. Oui, on jette un œil dans le rétroviseur, mais je pense que ce groupe a l’habitude maintenant.
Depuis juillet, ils savent pourquoi ils sont là : pour jouer la montée. Et jusqu’à maintenant, ils l’ont bien compris. Ils ne sont pas paralysés par le stress. Au contraire, on essaie de garder cet état d’esprit de toujours aller chercher le résultat, sans regrets.
On vit avec cette pression. On a appris à vivre avec elle.

Sur Cazim :

Cazim est arrivé avec une énorme envie, avec l’ambition de "manger le terrain". Il était vraiment heureux de rejoindre le club, mais malheureusement, il s’est blessé rapidement. Ça arrive.

Lors du dernier groupe, il était 17e. On a voulu l’amener quand même parce qu’on pense qu’il peut avoir sa place sur le banc, et même entrer en jeu. C’était aussi une manière de le récompenser pour son travail.

Aujourd’hui, la difficulté pour lui, c’est qu’il entre dans un groupe déjà bien rodé. C’est dommage, parce que comme Teddy, il a cette capacité à s’imposer. Mais Teddy a profité de certaines méformes pour se faire une place. Pour Cazim, le scénario est un peu différent.

Cela dit, je suis confiant : il aura du temps de jeu d’ici la fin du championnat, parce qu’il le mérite.

 

 


maxence carlier

Sur la pression en cette fin de saison :

On la gère plutôt bien, comme on l’a fait tout au long de la saison. Être en haut du classement toute l’année, c’est vrai que mentalement et psychologiquement, il faut être solide. Le coach est là pour nous recadrer quand ça part un peu dans tous les sens, mais globalement, on a un groupe expérimenté. On fait en sorte de garder les pieds sur terre et de rester humbles. Je pense que ça se ressent dans nos matchs, ça reflète notre état d’esprit. Donc non, pas vraiment de pression. Maintenant, c’est nous contre nous, et on avance match par match.

On a un petit matelas d’avance, c’est toujours mieux d’être en tête. Comme le coach le dit : quand tu es premier, ce sont les autres qui te courent après. C’est à eux de faire le job pour gagner.

Après, oui, il y a une petite pression, mais je dirais qu’elle est positive. Elle nous pousse à garder cette avance pour continuer notre parcours. Et au final, on joue sans se prendre la tête. On est en haut de tableau, on joue la montée, et on a tenu toute une saison avec un effectif bien fourni. Il y a une vraie rotation, et c’était l’objectif du coach : que dès qu’il y a des absents, ceux qui rentrent fassent le taf. Ça nous a clairement servi, parce que chacun a ses qualités, différentes selon l’adversaire, et on s’appuie là-dessus. Ça nous aide beaucoup.

Sur le championnat :

C’est vrai que ce championnat est difficile, je l’avais déjà vécu à Laval. Là, c’est encore plus serré, donc forcément, ça trotte dans nos têtes. Mais il n’y a pas de pression négative, c’est à nous de faire le boulot comme on le fait depuis le début de saison. On sait qu’on en est capables. Maintenant, chaque match est un vrai combat, et il faut prendre les trois points à chaque fois.

Sur les supporters :

Ils ont été plutôt calmes cette année, même si parfois ils nous ont mis un peu la pression. Mais le fait qu’ils soient derrière nous, ça nous booste. Ils savent qu’on ne va pas gagner tous les matchs, ni tout perdre non plus. Et surtout, ils ont été lucides dans les moments compliqués : ils ne nous sont pas tombés dessus comme l’année dernière. Donc oui, ça nous aide. Il y a un vrai engouement, on est tous ensemble. Ils font partie du groupe, c’est notre 12e homme. Ils nous accompagnent et on gère bien ça ensemble.

Sur le match :

Déjà, Orléans, c’est une bonne équipe. Franchement, ils sont chiants à jouer. C’est vrai qu’ils ont eu un petit passage à vide, mais il faut rester méfiants : c’est une équipe expérimentée. Je pense qu’ils vont vouloir nous taper, c’est sûr. Après, à nous de répondre avec nos armes, et on verra le résultat à la fin. C’est une équipe qui joue, qui propose du jeu, mais nous aussi on est solides en contre, donc ça peut nous avantager. Ce sera au coach de mettre en place les bons plans.

 

 

 

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