

L’entame de match est équilibrée, mais Amiens se montre rapidement dangereux. Après un penalty d’Averlant repoussé par le poteau (18e), Amiens ouvre le score par Ikia Dimi, bien servi par Hamache (24e).
Nos Nancéiens réagissent aussitôt et obtiennent à leur tour un penalty pour une faute sur Fdaouch (34e). Ouotro tente de remettre les deux équipes à égalité, mais Bernardoni se montre décisif. Malgré plusieurs situations intéressantes avant la pause, nos joueurs rejoignent les vestiaires menés au score.
Au retour des vestiaires, les hommes de Pablo Correa accentuent la pression et multiplient les tentatives, mais le gardien amiénois préserve sa cage inviolée.
Nos Nancéiens n’ont pas démérité, mais s’inclinent de la plus petite des marges ce soir. Ils tenteront de rebondir dès dès samedi face à Montpellier pour repartir de l’avant.
"Je ne suis pas frustré, c’est simplement la réalité qu’on vit aujourd’hui.
On a tiré 23 fois, mais sans vraiment cadrer. Si on n’arrive pas à résoudre ça, on ne gagnera pas.
On concède un penalty, un but, des corners, sans que l’adversaire soit particulièrement dangereux. À ce niveau, ça ne pardonne pas.
En deuxième mi-temps, on a poussé, mais on n’a pas été décisifs dans la zone de vérité. Il nous manque encore beaucoup de choses pour finir nos actions.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 23 tirs, 3 cadrés.
Sur l’action du penalty, on montre très peu d’agressivité. Quand il y a des manques, il faut compenser autrement. Je suis dur avec mes joueurs parce que je sais qu’ils peuvent faire mieux.
C’est à nous de faire changer la trajectoire. Il faut remettre de l’ordre dans la discipline et dans l’exigence.
Il faut aussi trouver le onze qui va nous permettre de retrouver les ambitions qu’on s’est fixées.
Le problème, c’est que le football, c’est le déséquilibre : on ne peut pas jouer sans concéder.
Sur l’action du but, on est en retard dans tous les secteurs. On est en nombre pour défendre, mais l’adversaire a été plus agressif et plus juste techniquement.
On est bien rentrés dans le match, mais la justesse n’était pas là. On n’a pas pris assez de risques, on a eu peur de se tromper, et c’est au staff de résoudre ça.
Aujourd’hui, tout le monde peut battre tout le monde.
On doit se mesurer à des équipes mieux armées que nous, et il faut qu’on soit capables de trouver des solutions. Mais il manque encore quelque chose dans notre approche pour vraiment mettre l’adversaire en difficulté.
On a mis beaucoup de choses, pour pas grand-chose. J’ai des regrets, et il ne faut pas que l’histoire se répète. Il faut montrer beaucoup plus de courage et de prise de risque."