Pour le défenseur nancéien, le groupe reste fragilisé par sa première partie de saison ratée.
Parfois, la pause peut couper un élan et changer bien des choses. Notamment parce que l’adversaire peut en profiter pour modifier sa façon de jouer et que l’on n’arrive pas à s’y adapter rapidement. On doit progresser dans ce domaine, être capable de nous réajuster pour mieux résister. Dans le cas du match face à Reims, les deux buts encaissés rapidement nous ont mis en difficulté et on s’est ensuite trop éparpillé pour pouvoir revenir au score.
Il y aussi de cela. Après une bonne première mi-temps, avec un but d’avance face à un concurrent direct, on a peut-être pensé trop vite que c’était gagné. Le pire, c’est de ne pas avoir réussi à sauver au moins le nul.
Est-ce que l’espoir suscité par vos deux succès face à Lorient et Marseille vous a remis un gros coup de pression ?C’est vrai. Lors des matchs précédents, on pouvait toujours se dire que l’on n’avait rien à perdre. Ce n’était pas le cas contre Reims. On savait que l’on pouvait passer devant eux en cas de succès. On est toujours fragile mentalement. On a vécu une première partie de saison très difficile et, même si on est sur la bonne voie, on ne peut pas tout effacer.
Oui, car tout le monde nous voit perdre. Ce rôle d’outsider nous libère. On essaye de jouer. Il faut maintenant apprendre à être favori comme le week-end dernier face à Reims.
C’est une équipe qui nous correspond mieux, car elle joue, va vers l’avant. Suite au départ de quelques éléments, dont leur buteur Giroud, ils ont eu du mal à entrer dans ce championnat. C’est forcément compliqué pour un club comme Montpellier de gérer l’après-titre.