C’est vrai que nous entrons dans la dernière ligne droite. Ce stage nous a permis de mettre toutes les chances de notre côté. On a bien travaillé avec des séances physiques le matin et plus techniques l’après-midi. Ces trois jours, la durée idéale pour un stage à ce moment de la saison, nous a également permis de nous retrouver. Je suis persuadé qu’il nous sera bénéfique.
Il vous reste neuf matchs de championnat. Avez-vous une idée du nombre de victoires qu’il vous manque pour arracher votre maintien ?On ne s’est pas fixé un nombre de victoires, mais on va essayer d’en prendre le plus possible. On va aborder les matchs les uns après les autres. Cela fait un peu stéréotype de dire cela, mais c’est ce qu’il faut faire. Il ne faut surtout pas commencer à faire des calculs sur les résultats des autres équipes. La priorité, c’est nous. Après, si on gagne, d’autres laisseront forcément des points en route.
C’est vrai. C’est l’instinct de survie ! Il y aussi peut-être un petit relâchement des équipes qui sont devant. Cela resserre encore plus ce championnat où tout le monde peut battre tout le monde.
Au contraire, je pense qu’ils auront à cœur de se relever devant leur public. C’est une bonne équipe avec beaucoup de qualité et je ne crois pas qu’ils soient en déficit de confiance. Quant à la finale de la coupe de la Ligue, elle aura lieu dans trois semaines. C’est trop loin pour que ça influe sur le match de samedi. Pour réussir un résultat, il faudra vraiment faire un gros match.
C’est notre philosophie depuis l’arrivée de Patrick Gabriel et cela nous réussit plutôt bien. Il faudra continuer dans cette voie jusqu’au bout. Nous avons un peu oublié ces valeurs lors de la deuxième mi-temps face à Reims et l’avons payé cher. Cela doit nous servir de leçon et nous inciter à continuer à privilégier la qualité de notre jeu.