La cacahouète de Diakité

Les frappes de Samba Diakité ne sont pas comme les autres. Dans le vestiaire, les joueurs appellent cela des cacahouètes. « C’est une technique un peu spéciale qui vient d’Afrique » précise Michaël Chrétien. Le corps droit et contracté, Samba s’élance en petites foulées et donne ainsi une trajectoire un peu flottante au ballon. « Cela m’a permis de marquer beaucoup de buts » raconte l’intéressé.

Rémi Pillot, le troisième gardien du club, confirme. « Avec des ballons légers, cela donne des trajectoires difficiles à maîtriser pour les gardiens. Il faut peut-être se contenter de simplement repousser le ballon et ne pas essayer de le bloquer comme l’a tenté Cédric Carrasso hier soir. Malgré la petite erreur du gardien bordelais, c’est tout de même un très beau but. »

Et donc le premier de l’ASNL sur la pelouse artificielle du stade Marcel-Picot. « J’ai été surpris car je pensais vraiment que le gardien avait stoppé ma frappe, avoue Samba Diakité. J’étais sur un petit nuage et suis allé fêter cela avec toute ma famille qui se trouvait en tribune Jacquet. Malheureusement, notre élimination a gâché mon plaisir. Aujourd’hui, on ne retient que la défaite. »

Très exigeant envers lui-même, Samba Diakité avoue également être un peu déçu par sa prestation pourtant très correcte notamment au niveau de l’engagement et du volume de jeu. « J’ai perdu trop de ballons bêtement et cela ne pardonne pas à ce niveau. C’est mon gros défaut et je dois continuer à bosser pour le gommer. »