

Le capitaine de l'ASNL veut gagner un maximum de matchs jusqu'à la dernière journée.
C’est exactement ce que l’on ressent. On réussit de bonnes séquences de jeu mais on rate la dernière passe ou on se procure des occasions mais sans marquer. Ça se répète souvent. C’est frustrant de voir l’adversaire montrer moins de bonnes choses et repartir avec plus de points. C’est encore arrivé lors du dernier match à Ajaccio. Un dirigeant du Gazélec m’a dit qu’on avait été l’adversaire le plus difficile à jouer cette saison. Cela devrait me faire plaisir mais en fait c’est très dur à entendre. Ça me laisse tant de regrets.
Il reste dix matchs à jouer. Bien sûr, si on continue à commettre les mêmes erreurs, ce n’est pas la peine d’y penser. Mais si on réussi de bons matchs et que l’on retrouve de l’efficacité, il existe encore un mince espoir.
C’est vrai. Au vu de notre potentiel, on ne peut être que très déçu. Mais, on n’est pas à cette place par hasard. Notre groupe possède beaucoup de qualités mais aussi des défauts. On n’a pas réussit à les équilibrer. On a aussi manqué d’expérience et surtout de métier pour gérer un score. Il faut parfois savoir gagner 1-0. Cela ne nous est arrivé que deux fois cette saison.
Il faut en gagner le plus possible pour finir sur une bonne note. Si cela ne suffit pas pour grimper sur le podium, cela peut donner un élan positif pour la saison prochaine. Il y a beaucoup de positif à prendre au cours de cette fin de championnat.
Je ne pense pas que cela soit figé. Tout va tellement vite. Si on parvient à battre Auxerre et ensuite à enchainer, on peut profiter d’une baisse de régime des équipes de tête. Notre objectif doit être de réussir une fin de saison extraordinaire. La montée n’est pas jouée et ne livrera certainement son verdict qu’à l’issue de la dernière journée. C’est notre chance !
Par rapport au début de saison, j’ai surtout retrouvé l’efficacité. Lors des premiers matchs, j’ai marqué mais le but a été refusé. J’aurais aussi pu obtenir des penaltys. Ça ne marchait pas, mais je n’ai rien lâché. J’ai vécu des moments difficiles. Je savais que cela allait revenir mais pas tout seul. Il a fallu que je force le destin.
Si je n’ai pas de souci physique et que je peux encore apporter quelque chose d’un point de vue sportif, ça ne me dérangerait pas. Car le plaisir de défendre les couleurs de mon club est toujours là !