Cétout: "Ça va rouler…"

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Interviews · 22/09/2014 à 14:00
22/09/2014 • 14:00

L’ex-Tourangeau est certain que l’ASNL va monter en puissance. Il avoue même être impressioné par les jeunes du club.

Vous êtes celui qui connaissez le mieux le Tours FC…

Je viens en effet d’y vivre six années enrichissantes et vais retrouver beaucoup d’amis. On se dira bonjour avant, on rigolera après, mais pendant le match, je serai à 100% nancéien. Je n’ai aucune appréhension ou pression pour ces retrouvailles. Je sais que j’arriverai à facilement me concentrer.

 

Avec votre départ, mais aussi celui de Leroy ou Delort, l’équipe s’est affaiblie cet été ?

Ils ont en effet perdu quelques titulaires et n’ont pas pu les remplacer à cause d’une interdiction de recrutement qui n’a été levée qu’après le départ de Delort en toute fin de mercato. Ils n’ont pas recruté, mais quelques jeunes qui poussent. Je connais tous les joueurs et sais qu’il y a encore beaucoup de talent offensivement. C’est aussi une équipe qui aime le beau jeu. C’est la philosophie du coach.

 

Est-ce que Tours peut encore se mêler à la lutte pour le podium cette saison ?

Je ne crois pas, car ils sont un peu justes au niveau de l’effectif avec seulement 14 ou 15 professionnels. C’était déjà notre problème la saison dernière.

 

Il reste encore Pascal Berenguer, qui a laissé d’excellents souvenirs ici à Nancy…

Il en parlait tout le temps. C’est un bon ambassadeur pour le club. Nancy, c’est son Real Madrid ! Il nous racontait qu’il avait envoyé quelques missiles en lucarne sur cette pelouse de Picot (rires). Il vit actuellement une situation compliquée et j’espère qu’il va vite retrouver une place de titulaire. Par contre, pour les buts, qu’il attende encore un peu (sourire)…

 

Tu as fait le chemin inverse après avoir longtemps hésité entre plusieurs clubs. Pourquoi c’était le bon choix ?

Parce que le projet est ambitieux. J’avais quelques opportunités en Ligue 1, mais je n’étais pas le premier choix ou devais attendre. Quand l’ASNL m’a contacté, ça a été très vite, car le challenge est excitant. J’ai trouvé ici les conditions idéales pour bien travailler et m’épanouir : un club sans pression et un président qui ne change pas de coach tous les dimanches matins.

 

L’ASNL est seulement ton troisième club en dix ans de carrière…

Je suis quelqu’un de fidèle et ne demande pas à partir absolument à chaque fois je suis sollicité. L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs. Si mon club veut me garder et que je me sens bien, je ne vois pas de raison de changer. Je suis donc venu à Nancy pour monter en Ligue 1 et continuer l’aventure quelques années.

D’un point de vue sportif, c’est compliqué de s’intégrer dans une nouvelle équipe ?

Oui, car il faut s’adapter à un nouveau système, apprendre à connaitre les caractéristiques de ses coéquipiers. C’est ce qui explique notre début de championnat difficile. Il faut que la mayonnaise prenne et ça demande toujours un peu de temps. Après, ça va rouler… Je suis très confiant, car j’ai rarement vu des jeunes aussi forts. Les plus anciens font aussi beaucoup d’efforts sur le terrain. Je pense par exemple à Youss (Hadji). L’état d’esprit est irréprochable.

 

Vous n’avez toujours pas gagné à domicile après quatre matchs à Picot…

Je n’y pense pas et ne ferai pas une fixation là-dessus au moment d’entrer sur la pelouse. On n’a pas encore perdu et on sait que l’on va gagner des matchs à domicile. J’ai l’impression que le public nancéien est assez exigeant. À nous de leur offrir une victoire et ils seront encore plus derrière nous.

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