Gregorini se méfie de Berenguer

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Interviews · 29/08/2013 à 07:02
29/08/2013 • 07:02

Tu as débuté ta carrière professionnelle en Ligue 2 à Nice en 1999/2000 avant d’enchaîner par treize saisons de Ligue 1. C’est donc un championnat que tu ne connais pas très bien ?

Je continuais à le suivre car c’est le monde professionnel. Des copains y jouent aussi. Je trouve cette Ligue 2 encore plus difficile que lors de mes débuts à Nice. Ce championnat est beaucoup plus relevé, plus dense avec des équipes qui ont déjà un passé à l’étage supérieur et d’autres très expérimentées à ce niveau. Ce n’est pas évident de débuter en Ligue 2.

 

Est-ce que les premiers matchs confirment ce que vous attendiez ?

Oui, avec des adversaires costauds qui misent beaucoup sur le contre. C’était vrai face à Auxerre et au CA Bastia. Un peu moins face à Brest qui jouait davantage. C’est ce qui nous attend cette saison.

 

Est-ce que la Ligue 2, ça change quelque chose pour un gardien ?

Non. On se prépare de la même façon et on doit être aussi vigilant durant les matchs, que ce soit un attaquant de L2 ou Ibrahimovic en face. Il y a de très bons attaquants dans ce championnat, qui sont eux aussi capables de surprendre par un coup d’éclat. On a d’ailleurs vu de jolis buts lors des premières journées.

 

Dans certains stades, tu vas évoluer devant une tribune presque vide voire inexistante...

Ce n’est ni un avantage ni un inconvénient. Quand l’arbitre siffle le coup d’envoi, on doit faire abstraction de l’environnement et rester concentré sur son match. De toute façon, on s’attend à des ambiances moins chaudes qu’en Ligue 1.

 

Nouveau championnat mais aussi nouvelle défense avec l’arrivée de Cuffaut et Bellugou. Il faut apprendre à se connaitre ?

Bien sûr. On doit trouver des automatismes et on a encore quelques réglages à peaufiner. Ce sont deux très bons joueurs avec une excellente mentalité et de l’expérience, cela facilite les choses. Il faut maintenant avoir du vécu ensemble et que cela se traduise par des résultats. C’est important car une bonne défense est l’une des clés d’une saison réussie.

 

Dans l’effectif de Tours, il y a un certain Pascal Berenguer. Il faudra l’empêcher de frapper ?

C’est clair ! Pascal va avoir à cœur de réussir un bon match et on doit s’attendre à ce qu’il tente de grosses frappes comme il a toujours fait ici. Elles sont difficiles à stopper car souvent à la fois puissantes et un peu flottantes. Le plus simple sera de le priver de position de tir. Ce sera en tout cas un grand plaisir de le retrouver.

 

Le Tours FC occupe aujourd’hui la quatrième place du classement avec la meilleure attaque de Ligue 2…

Cela annonce un match difficile. On ne gagne pas 4-0 à Châteauroux par hasard. S’ils marquent autant, c’est qu’ils pratiquent du jeu, du mouvement et se créent des occasions. On aurait juste aimé les recevoir avec un peu plus de points. On n’est pas passé très loin au Havre. Il faut insister car je reste persuadé que nous pouvons faire quelque chose sur la durée d’un championnat.

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