Des nouvelles rassurantes pour Gregorini

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Articles · 19/10/2010 à 15:50
19/10/2010 • 15:50

Touché au visage par un coup de pied marseillais, Damien Gregorini souffre de multiples contusions mais évite l’opération chirurgicale. Il reste néanmoins très énervé contre l’arbitre de la rencontre.

Inquiet depuis samedi soir, Damien Gregorini a été rassuré par le scanner qu’il a passé ce mardi en début d’après-midi. Il craignait surtout un déplacement des trois petites plaques qui consolident sa pommette déjà touchée lors d’un choc avec Florent Malouda il y a dix ans. « Elles n’ont pas bougé, annonce l’ex-Niçois. En revanche, mon nez est fissuré et ma cloison nasale déplacée ». Ce ne sont pas les seules séquelles du coup de pied de Loïc Remy puisque le gardien nancéien a toujours la lèvre entaillée, un œil tuméfié, une pommette gonflée et une dent cassé.

Le choc a été extrêmement violent. « J’étais juste à côté de lui et j’ai vraiment eu peur, précise Jordan Loties. Il y avait surtout ce bruit impressionnant de mâchoire qui se brise. Je ne me souviens plus vraiment si j’ai continué à jouer le ballon car j’étais vraiment traumatisé. J’ai aussitôt couru vers l’arbitre mais il ne comprenait rien. » C’est probablement ce qui a le plus énervé Damien Gregorini, qui sait que l’attaquant olympien n’a pas volontairement confondu sa tête avec un ballon. « J’étais complètement sonné et ne comprenais pas que l’arbitre ne vienne pas me voir, raconte-t-il. Cela m’a énervé et il voulait même me sortir un carton jaune. Dans ce cas, cela ne sert à rien que les arbitres viennent nous rencontrer avant le début de saison pour nous expliquer qu’ils veulent protéger les joueurs. »

Damien Gregorini a encore été énervé dimanche quand il a entendu certains spécialistes maintenir que le but marseillais était valable. « Tout aurait été très différent si la même chose était arrivée à Steve Mandanda. Ce n’est pas être parano de dire que l’on est arbitré différemment face à l’OM ou l’OL. » Certaines réactions ont dû tout de même réconforter le solide et courageux gardien nancéien. Consultants pour le site internet de l’OM, Michel Hidalgo et Manuel Amoros avouent plus ou moins implicitement que Philippe Malige s’est trompé. « Ce n’est pas une faute intentionnelle, mais si l’arbitre avait sifflé on n’aurait pas crié au scandale » avoue l’ex-arrière droit des Bleus. Quant à Michel Hidalgo, il est encore plus catégorique : « Le contact est involontaire mais bien réel, il doit être sanctionné ».


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