

L’ex-défenseur de Dijon ne veut pas se réfugier derrière des faits de jeu défavorables pour expliquer les défaites de l’ASNL.
Toutes les défaites sont difficiles à digérer mais celle-ci encore davantage car elle n’était pas méritée. Sans certains faits de jeu qui étaient contre nous, nous aurions ramené un point de Marseille. Il faut maintenant se servir de cette frustration pour accumuler de la motivation supplémentaire et prendre notre revanche samedi soir face à Lorient.
Nous avons en effet livré un bon match sur le plan défensif et n’avons encaissé qu’un seul but sur un coup de pied arrêté. C’est vrai qu’il aurait pu être refusé mais l’arbitre l’a validé et c’est donc un but de trop. On ne peut donc pas se satisfaire de cette prestation et devons travailler deux fois plus à l’entraînement.
Si, bien sur, mais nous savons tous que le championnat est très long et que la roue va forcément tourner en notre faveur. Dans tous les clubs où j’ai évolué (NDLR : Clermont, Dijon), nous n’avons jamais été avantagés par l’arbitrage. Il faut mettre cela de côté et ne pas se réfugier derrière ce genre d’excuse. Cela ne sert à rien de se plaindre.
La peur n’évite pas le danger et peut même empêcher d’avancer. C’est plutôt une question d’état d’esprit. Il faut entrer sur la pelouse avec l’envie de ne laisser aucune miette aux Lorientais.
Je le pense. En plus des trois points qui nous sont nécessaires pour remonter au classement, une victoire nous permettrait d’emmagasiner de la confiance et de faire plaisir à notre public qui attend avec impatience notre première victoire à domicile. Mais, il ne faudra pas s’en contenter car nous sommes encore loin d’être arrivés.
C’est un concurrent direct pour le maintien. Ils aiment faire circuler le ballon et possèdent deux attaquants très rapides qui prennent la profondeur. Il faudra vraiment se méfier de Kevin Gameiro et Lynel Kitambala. Mais, nous avons les moyens de les mettre en difficulté.
Cela se joue surtout dans la tête. Ce n’est pas « grâce » ou « à cause » de la pelouse que l’on va gagner ou perdre. Tous les joueurs ont déjà joué sur des pelouses synthétiques, même si ce n’est pas exactement la même technologie, et tous sont capables de s’adapter.
Oui, car j’étais impatient de réaliser un match plein. Face à Toulouse et Bordeaux, je n’avais été bon que pendant une heure. Samedi dernier, je pense avoir fourni une prestation correcte pendant toute la rencontre. Maintenant, je n’ai pas envie d’en rester là et espère enchaîner…