Gregorini: "Ne pas se relâcher"

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Interviews · 02/02/2013 à 07:47
02/02/2013 • 07:47

Satisfait du renouveau de l’ASNL, il n’oublie jamais la position du club au classement.

À 2-1 face à Lorient, vous avez continué d’attaquer avec des occasions dans le jeu pour les défenseurs Muratori et Puygrenier et n’avez pas vraiment tremblé en fin de match…

C’était bien de continuer à attaquer. Lors de la première partie de saison, on a cherché plusieurs fois à préserver un résultat et on s’est à chaque fois fait rejoindre. Face à Lorient, c’était la bonne solution de continuer à les faire courir.

 

Depuis plusieurs mois, vous attendez qu’une victoire provoque un déclic…

C’est vrai que cela fait longtemps qu’on l’attend. Depuis le début de l’année, on a réussi de bonnes prestations et on s’est qualifié en coupe de France, mais on ne gagnait toujours pas. La victoire face à Lorient a donc été accueillie comme un soulagement. J’espère qu’elle va nous libérer, mais il ne faut pas oublier que nous sommes toujours derniers avec six points de retard. Il ne faut pas se relâcher.

 

Enchaîner par un déplacement au Vélodrome n’est peut-être pas l’idéal ?

Bien sûr que cela sera un match difficile sur la pelouse d’une équipe qui titille l’OL et le PSG tout en haut du classement. Mais le suivant face à Reims sera lui aussi compliqué.

 

Face à Lille et Lorient, vous avez dominé en produisant du jeu. C’est plus compliqué à exporter à l’extérieur ?

On l’a fait par moment à Toulouse, mais on n’a pas réussi à aller au bout de certaines phases. Il faut continuer dans cet esprit. Pour revenir à ce match à Toulouse, on a souffert physiquement en deuxième mi-temps, car il y avait une équipe très athlétique en face. Sur un terrain difficile, il était usant de courir après le ballon.

 

L’OM semble moins à l’aise à domicile qu’à l’extérieur. Il faudra jouer sans complexe ?

C’est toujours particulier de jouer au Vélodrome. Il y a la pression du public, des décisions arbitrales… On sera seul et on le sait. Mais, on n’a rien à perdre puisque l’on ne peut pas faire pire que lors des six premiers mois. Il faut prendre les matchs les uns après les autres et faire les comptes à la fin.

 

Dans votre situation, il faudra forcément réussir des exploits pour vous en sortir ?

Il y a beaucoup de points à rattraper et devons réaliser un exploit à chaque match. On a la chance de recevoir la plupart de nos concurrents, mais il faudra aussi prendre des points à l’extérieur. Il faudra être toujours prêt pour saisir notre chance.

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