Gabriel aux commandes

Jean Fernandez a quitté l’ASNL. Jacques Rousselot a appris son départ jeudi dans la presse. Après de longues heures de négociation, la résiliation de son contrat a finalement été signée ce vendredi. « Nous avons trouvé un accord acceptable et louable, a indiqué le président. Je suis marqué et très amer. C’est dur de voir votre cadre principal quitter le navire du jour au lendemain… C’est dommage ! Je ne ferai pas d’autres commentaires si ce n’est que monsieur Fernandez a toujours eu les coudées franches dans le recrutement ou les compositions d’équipes. Avec Nicolas Holveck et Éric Martin, on ne s’est jamais initié dans ses décisions et on a fait ce qu’il fallait pour répondre aux attentes du staff. »

Pour le remplacer samedi soir sur le banc de touche, le président a demandé à Patrick Gabriel, directeur du centre de formation et titulaire du DEPF, de relever le challenge. « Quand il y a urgence comme cela, ce n’est pas la peine de discuter, il faut aller au feu, a répondu le patron de la formation nancéienne. C’est un peu brutal pour tout le monde, mais il faut vite s’adapter. Je suis un soldat du club depuis très longtemps, j’étais un guerrier sur le terrain (NDLR : 45 matchs professionnels et 2 buts pour l’ASNL de 1981 à 1988) et suis prêt à aller à la guerre. »

Car le club rêve toujours d’un exploit lors de cette deuxième partie de saison. Jacques Rousselot l’a répété aux joueurs ce matin dans le vestiaire et leur a demandé d’avoir la volonté d’aller chercher des victoires. La priorité de l’ASNL est aujourd’hui de gagner demain soir face au LOSC. Le président a refusé de se projeter plus loin et laissé entendre que Patrick Gabriel pourrait s’installer durablement sur le banc nancéien. « Aujourd’hui, on va travailler sur ce match très important. On reparlera peut-être de l’avenir après Lille, Nice ou Toulouse. Je n’en sais rien. »