

Né à Marseille, Antony Robic a grandi avec le maillot de l’OM. Il est donc question du club phocéen dans cette interview où l’attaquant nancéien cite également Andreï Chevtchenko, Diego Simeone et la sélection nationale du Portugal.
Chevtchenko
« C’était mon idole durant toute ma jeunesse. Je m’identifiais un peu à son style de jeu. C’était un attaquant rapide, puissant, qui ne lâchait rien. Ça avait aussi l’air d’être un mec bien avec une bonne mentalité. Il a été récompensé en remportant une Ligue des Champions (2003) puis le Ballon d’Or (2004) avec le grand Milan. J’ai eu la chance de pouvoir l’approcher un jour lors d’un jubilé au stade Vélodrome et de lui faire dédicacer l’un de ses maillots. »
Diego Simeone
« J’aurais bien aimé être dirigé par le coach de l’Atlético Madrid. Diego Simeone transcende ses joueurs. J’aime son style, sa grinta, sa façon d’amener ses joueurs à se dépasser. Ça doit être quelque chose de travailler avec lui au quotidien. Je serais aussi curieux d’assister à l’une de ses causeries, de voir ce qu’il peut te donner grâce à ses mots. »
L’Olympique de Marseille
« C’est ma ville natale et mon club de cœur. Depuis que je suis tout petit, j’ai toujours été au stade avec mon père et mes oncles. Je me souviens du maillot or Ericsson que m’avait donné Florian Maurice. J’ai vu beaucoup de grands matchs et en ai même oublié certains. Au Vélodrome, on ressent la ferveur de toute une ville. »
L'US Le Pontet Grand Avignon 84
« C’est là où j’ai vraiment commencé le football. J’ai profité de très bons éducateurs et me suis vraiment régalé là-bas avant de partir à Martigues puis à Toulouse. »
La France et le Portugal
« Bien sûr l’équipe de France, mais aussi celle du Portugal, qui représente mes origines. C’est le pays de ma mère et de mes grands-parents. On y va chaque année en vacances avec ma femme. C’est aussi une sélection qui propose un style de jeu offensif et agréable. Quand ces deux pays s’affrontent, je penche quand même un peu pour les Bleus. »
Marseille-Nancy en 2016/2017
« Mon entrée en jeu au stade Vélodrome a été un grand moment. C’était un peu mon rêve. Il y avait toute ma famille et mes amis dans les tribunes. Ils avaient déployé une banderole « Bienvenue chez toi Anto ». J’ai vu de la fierté dans les yeux de mes parents. »
La Coupe du Monde
« La Ligue des Champions nous régale par ses affiches hors-norme et ses très beaux matchs, mais la Coupe du Monde possède quelque chose en plus. On l’attend avec impatience tous les quatre ans. Cette compétition permet de découvrir des sélections que l’on n’a pas l’habitude de voir et crée un engouement incroyable dans tous les pays. »
La conservation de balle
« C’est du jeu, technique, dans un petit périmètre et tu touches souvent la balle. J’aime aussi travailler devant le but, aussi bien pour centrer ou pour conclure les actions. On en a toujours besoin. »
La feinte de corps
« Cela peut te permettre d’éliminer un adversaire sans toucher la balle. Cela ne s’apprend pas, mais vient naturellement au cours du jeu. C’est propre au style de chaque joueur. Cela peut être très beau quand le joueur adverse tombe dedans. Neymar est un grand spécialiste, mais peut aussi se faire piéger comme lors de son duel face à Sadio Mané en Ligue des Champions. »