

Compétiteur dans l’âme, le nouvel entraîneur de l’ASNL veut transmettre sa soif de victoires à ses joueurs. Ce qui passe d’abord par un état d’esprit positif et de nouvelles ambitions dans le jeu.
Déterminé ! Je suis un compétiteur extrême. J’ai toujours envie de gagner sans arrêt. La gagne doit être un moteur permanent pour tout le monde.
C’est important. Les six derniers mois en Ligue 1 ont été extrêmement compliqués et on n’a toujours pas remporté de match lors de ce début de saison. Même en coupe, on ne s’est qualifié qu’aux tirs au but ce qui fait six matchs sans victoire. On avait déjà l’objectif de casser cette spirale, mais on n’y était pas arrivé.
Le changement d’entraîneur doit provoquer des choses. Il est temps de digérer cette descente. Le meilleur moyen est de regarder le présent et l’avenir. Il faut être positif, car il y a un groupe avec de la qualité, des joueurs qui ont évolué en Ligue 1, de bons joueurs de Ligue 2 et des jeunes qui poussent. Il faut aller de l’avant sans faire de psychose. Le foot reste un jeu. On doit être déterminé pour gagner, mais aussi prendre du plaisir. Pour cela, il faut être positif.
Je n’avais rien réclamé de spécial. Un ou deux joueurs pouvaient partir et on les aurait peut-être remplacés. On a attendu d’éventuelles opportunités de dernier moment, mais cela ne s’est pas fait. C’est comme ça. Il y a certainement des ajustements à faire, mais on va s’en accommoder sans problème, car je suis très satisfait du travail sur la première semaine.
C’est la mission du centre de formation. Ces derniers temps, les jeunes ont été souvent sollicités et certains ont déjà été vendus. C’est le lot d’un club comme Nancy. C’est maintenant à ces jeunes de se montrer. On s’adaptera pour intégrer de temps en temps les plus prometteurs à nos séances d’entraînement.
On a le sentiment d’avoir bien travaillé avant, mais ça n’a pas suffisamment payé. J’ai changé des choses que je voulais mettre en place avec mon staff et les joueurs. Que les choses soient claires et que l’on se puisse se concentrer très vite sur le terrain. Ce ne sont pas des changements pour faire différent, mais parce que j’y crois. Il y aussi des différences dans le jeu. Ce n’est pas forcément une question de joueurs ou de système. C’est aussi d’insuffler autre chose.
C’est ce que j’ai constaté lors de la première semaine d’entraînement, qui a été de grande qualité. Il faut maintenant confirmer en match. La situation n’est pas facile, mais il ne faut pas avoir d’appréhension. À l’entraînement, je ne sens pas de manque de confiance. Les garçons expérimentés sont utiles dans ce domaine, car ils ont moins de doute.
J’ai évidemment toujours envie de bien jouer au football. J’aime plutôt avoir le ballon, mais surtout gagner les matchs. Dans notre situation, je ne pense pas que l’on soit capable de maitriser une rencontre pendant 90 minutes. Néanmoins, il faut se fixer des objectifs élevés de qualité de jeu. Mieux on joue, plus on a de chances de gagner. Il faudra aussi s’adapter dans les moments difficiles et être solide d’une autre manière.
Je ne sais pas comment l’équipe va réagir, mais cela ne se fera pas du jour au lendemain. Une semaine de travail, c’est un peu court pour marquer un changement. Il faudra être pragmatique, mais en même temps avoir des ambitions dans le jeu.
L’étape que j’attends de franchir le plus vite possible, c’est de gagner un match. Cela a manqué les six mois passés et cela continue de manquer beaucoup aux joueurs. La première victoire peut être le déclencheur d’un nouveau départ.
C’est du solide. Ils réussissent un très bon début de saison. Ce championnat est de toute façon très homogène. Quel que soit l’adversaire, on devra faire d’abord notre match, être concentré et avoir des objectifs dans le jeu. Le résultat reste la priorité, mais on doit avoir des intentions déjà marquées. Si on n’y arrive pas, on devra s’adapter et passer par d’autres manières. Je veux que mon équipe joue bien, mais je ne suis pas un utopiste.