Koura: "L’efficacité et le mental"

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Interviews · 17/11/2016 à 08:36
17/11/2016 • 08:36

Pour le nouvel attaquant de l’ASNL, c’est l’efficacité et le mental qui feront la différence dans la difficile course pour le maintien.

Tu as inscrit ton premier but en Ligue 1 à Bordeaux…

J’étais d’abord très content que ce but nous permette d’égaliser et de prendre un point. Je l’attendais, mais savais aussi que je devais être patient. Il est finalement venu après quelques secondes bien indécises où le ballon heurte les deux poteaux avant de franchir la ligne. J’espère qu’il va maintenant agir comme un déclic. C’est juste dommage que je me sois blessé avant le match de Caen car cela m’a un peu freiné.

 

Quand on arrive dans un club, on ressent une certaine pression, le besoin de devoir prouver sa valeur ?

J’étais frustré de ne pas marquer, mais je l’aurais été tout autant dans la même situation à Nîmes. Je savais que j’avais besoin d’un temps d’adaptation. On ne peut pas aller plus vite que la musique. Il faut découvrir ses coéquipiers, travailler les automatismes. Les joueurs les plus expérimentés m’aident, me parlent, m’encouragent. Ça va venir avec le temps.

On dit souvent qu’un attaquant est efficace quand il est en confiance ?

Ça aide en tout cas beaucoup. On tente alors plus de choses et on a donc plus de chance de marquer. Mais il ne faut pas attendre que ça arrive tout seul, car c’est à nous de gagner cette confiance. Le rôle d’un attaquant est de marquer, mais il doit aussi penser à jouer pour l’équipe.

 

Tu as toujours joué attaquant ?

Quand j’ai commencé le foot à 7 ou 8 ans, j’étais plus grand que les autres donc on m’a placé en défense. Mais comme je montais tout le temps, je suis ensuite passé au milieu. C’est en U13 lors du passage au football à onze sur un grand terrain que je suis devenu attaquant. Mon idole était le Brésilien Ronaldo. Il possédait toutes les qualités qu’un attaquant pouvait avoir : vitesse, technique, agilité, adresse,… C’était le meilleur.

 

Cette Ligue 1 est pour le moment plus incertaine que les saisons précédentes… Paris peut être détrôné ?

Je ne pense pas. Même quand le PSG a débuté un peu moins bien ces dernières années, il a tout de même remporté le championnat. Sur 38 journées, le club de la capitale fait la différence grâce à un effectif plus large. Mais ça sera certainement plus serré que les saisons passées.

Dans la deuxième partie du classement, dix équipes luttent pour éviter la relégation. Qu’est-ce qui fera la différence ?

L’efficacité d’abord. On a un peu pêché dans ce domaine aussi bien défensivement qu’offensivement lors de ce début de saison, mais cela peut vite se régler. Nous étions sur une bonne lancée avant notre défaite à Monaco. Il faut oublier ce match et poursuivre notre bonne dynamique. La différence se fera ensuite au mental. L’équipe qui en voudra le plus s’en sortira. Dans ce domaine, on a déjà montré que l’on avait des ressources.

 

Il sera très important de gagner les confrontations directes ?

Ce ne seront pas des matchs décisifs, mais ils seront très importants. Comme l’a été celui face à Caen par exemple. Il ne faudra pas pour autant se mettre trop de pression. Nous allons affronter Dijon, Montpellier et Metz. C’est une belle opportunité pour essayer d’en dépasser certains et sortir de la zone de relégation.

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