Puygrenier: "Beaucoup de regrets"

Finalement, alors que l’on pensait qu’il serait difficile de recoller au peloton, ce championnat a été trop long…

C’est vrai que cela a été un peu une surprise de sortir de la zone de relégation dès la 33ème journée. On partait de si loin avec seulement onze points à la trêve. Après, quand on regarde la qualité que l’on a mise lors des ces matchs retour, on se rend compte que ce n’est pas du tout immérité. Après, est-ce que le championnat a été trop long, je ne sais pas car on aurait pu le faire. Ce n’est en tout cas pas face à Bastia que l’on descend. Notre défaite face à Reims nous a fait beaucoup de mal.

Vous avez laissé beaucoup de forces pour rattraper votre retard…

Beaucoup de forces physiques, mais aussi psychologiques. Mentalement, cette saison a été usante, éprouvante. Il nous a aussi manqué un peu d’effectif. Alors que l’on était déjà juste, on a perdu de la qualité dans la dernière ligne droite avec les absences d’Ayasse, Bakar et Grange.

Est-ce que la pression est aussi devenue trop forte ?

Sûrement. D’autant plus que le groupe était jeune et manquait d’expérience. On l’a vraiment ressenti contre Reims. Alors que l’on menait à la mi-temps, on a eu trop peur de mal faire. Cette pression nous a aussi handicapés contre Bastia. On ne s’est pas lâché et on n’a jamais retrouvé la folie des matchs précédents.

Vous êtes 7ème sur les matchs retour. Cela doit vous laisser de regrets ?

Beaucoup. Durant notre première partie de saison pourrie, nos prestations n’étaient pas bonnes et on passait pour des rigolos. On avait honte. Il n’y avait plus de joie. Avec l’arrivée de Patrick Gabriel, on a retrouvé beaucoup d’envie et le public s’en est immédiatement rendu compte. Sa réaction à la fin du match contre Bastia, quand il nous applaudit malgré la relégation, m’a beaucoup touché.

Même si des joueurs vont partir, est-ce que cette deuxième partie de saison est encourageante pour l’avenir de l’ASNL ?

Bien sûr. On sait qu’une descente fait mal financièrement, mais je sais que le président et le coach vont tout faire pour monter une équipe solide. Cela peut même être une chance pour les jeunes. Il faut juste remonter très vite sans quoi cela peut devenir encore plus compliqué.