Pedretti: Une carrière en podiums (1/3)

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Interviews · 08/10/2015 à 08:38
08/10/2015 • 08:38

En une quinzaine d’années au plus haut-niveau, Benoit Pedretti a évolué dans les plus grands clubs français (Marseille, Lyon, Lille) et remporté plusieurs trophées. Retour sur les grands moments d’une carrière exemplaire.

Le podium des entraîneurs

>Jean Fernandez m’a fait débuter en pro. C’est lui qui m’a appris le métier. Après ma saison à Lyon où je n’avais pas eu beaucoup de temps de jeu, il m’a refait confiance à Auxerre. Il a été important pour moi.

>Guy Lacombe m’a donné plus de responsabilités en me confiant le brassard du FC Sochaux à seulement 21 ans. Il m’a fait franchir un cap. J’ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec lui.

>Rudi Garcia m’a marqué par sa culture tactique. J’aime sa philosophie basée sur le jeu en faisant sortir le ballon depuis derrière. C’est un excellent coach avec de très bonnes idées.

Le podium des adversaires

>Jean II Makoun pressait et harcelait beaucoup à l’époque du Lille de Claude Puel. C’était un joueur agressif qui courait partout.

>Michaël Essien m’a aussi beaucoup ennuyé en championnat de France. C’était un bison qui alliait puissance et technique. C’est le type de joueurs que je n’aime pas trop affronter.

>Lucho Gonzalez apporte une touche technique à cette sélection. L’Argentin a illuminé le jeu de Marseille pendant quelques années et a contribué pour beaucoup à leur titre de champion 2010. Il était dur à attraper, car il se déplaçait énormément et jouait toujours à une touche de balle grâce à son excellente technique.

Le podium des coéquipiers

>Éden Hazard. C’était incroyable ce qu’il était déjà capable de faire à son âge. C’est un phénomène ! Il est puissant et possède une formidable capacité d’élimination. S’il réussit un bel Euro avec la Belgique et que tout se passe bien avec Chelsea, il sera un concurrent sérieux pour le Ballon d’Or 2016.

>Juninho a marqué le football français des années 2000. Il était très important dans le dispositif de l’OL et débloquait souvent les situations. C’était un gagneur même à l’entraînement. Et ses coups-francs restent inimitables. Il possède une souplesse de cheville extraordinaire.

>Wiltord est un exemple pour les jeunes. Il était toujours le premier à l’entraînement et de bonne humeur. C’est un très grand joueur, un gagneur aussi ! Il a fait une grande carrière en club et en sélection.

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