L’ASNL préfère la 1ère mi-temps

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Articles · 17/11/2010 à 09:31
17/11/2010 • 09:31

Incapables d’être constants sur 90 minutes, les Nancéiens lâchent beaucoup de points en seconde période. Surtout à domicile.

Si les rencontres de football ne se disputaient que sur une seule mi-temps de 45 minutes, l’AS Nancy-Lorraine occuperait aujourd’hui la huitième place du classement avec trois matchs nuls supplémentaires et seulement sept buts encaissés. Paul Fischer est un peu surpris : « C’est bizarre car on a toujours l’impression de finir un peu mieux physiquement que nos adversaires ».

Ce ne serait donc pas un problème physique. Julien Féret et Pascal Berenguer en sont eux-aussi persuadés. « C’est davantage un problème lié à notre incapacité à réagir après avoir encaissé un but à Picot, précise ce dernier. Depuis les tribunes, je n’ai pas senti de révolte hormis lors du match face à Lyon. On a été incapable de relancer la machine. Peut-être que l’on est un peu abattu quand on rentre au vestiaire sans avoir marqué après une bonne première mi-temps. »

Julien Féret, genou à terre face à MonacoLe score était en effet encore vierge à la mi-temps des rencontres face à Rennes (0-3), Toulouse (0-2), Brest (0-2) et Monaco (0-4). C’est après la pause que le match a définitivement basculé du mauvais côté. « Cela prouve que l’on n’est pas capable d’être constant sur 90 minutes, ajoute Julien Féret. Il faut vraiment essayer de marquer durant nos temps forts qui se situent justement plutôt en première période. Et ne pas être trop impatients. »

C’est justement peut-être l’un des problèmes de cette équipe nancéienne très joueuse. Parce qu’elle a trop envie de gagner et de faire plaisir à ses supporters, elle prend davantage de risques en seconde période pour forcer la décision. « Ce n’est peut-être pas le bon calcul, regrette Pascal Berenguer. On doit savoir se contenter d’un 0-0. C’était largement possible contre Monaco. Quand on n’est pas dans un bon jour, il faut accepter de se contenter de défendre, d’être bien attentif à ne pas perdre tout en jouant les contres. » En limitant les dégâts plutôt qu’en voulant jouer à quitte ou double en seconde période, l’ASNL pourrait peut-être compter deux ou trois points supplémentaires et naviguer un peu plus sereinement au milieu du classement.

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