Cuffaut: "Un championnat plus ouvert"

Beauvais, Le Mans et aujourd’hui Nancy, c’est une progression logique ?

Oui. J’étais parti au Mans pour franchir un cap et jouer la montée en Ligue 1, mais nous avons échoué pour trois buts la première saison. Après quatre ans en National et trois en Ligue 2, c’est toujours mon objectif. J’espère le réussir avec Nancy. Le club est bien structuré et m’a proposé un beau projet. J’ai bien aimé quand François Bellugou a parlé de club de L1 en L2.

La prochaine étape, c’est donc la Ligue 1…

J’en rêve depuis que je suis tout petit. Je suivais un peu l’OM, mais me rendais surtout au stade de Beauvais. C’était ma ville. Aujourd’hui, j’ai envie de tenter ma chance au meilleur niveau français et d’y acquérir de l’expérience.

Pour cela, il faudra réussir une bonne saison dans un championnat de Ligue 2 que tu connais bien. Quelles sont ses spécificités ?

Au fil des saisons, j’ai remarqué que le niveau progressait. C’était même très relevé la saison dernière avec Monaco, Nantes, Auxerre, Lens, Caen ou Guingamp. C’est toujours un championnat physique, mais avec de plus en plus d’équipes qui cherchent à jouer comme Angers, Istres ou Nîmes.

Quels sont les pièges à éviter ?

Il faut être régulier ! Cela signifie ne jamais lâcher le point du match nul afin de toujours avancer. C’est difficile car on peut faire six bons mois et voir tout remis en question par un passage à vide. C’est ce qui nous est arrivé avec Le Mans en 2010/2011. On a été dans les trois premiers pendant une trentaine de journées, mais deux mois sans victoire en mars et avril nous ont coûté la montée.

Des favoris pour cette saison 2013/2014 ?

La dernière fois que j’ai fait un pronostic de ce genre, aucun n’est monté (sourire). Je ne vais donc pas me prononcer. Disons qu’il y a toujours une surprise et forcément des grosses équipes. Des clubs comme Le Havre et Dijon ont bien terminé. Angers a aussi réussi un beau championnat. Cela devrait être plus ouvert que la saison dernière où Nantes et Monaco se sont vite installés devant.