Sami: "La rage de vaincre"

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Interviews · 21/11/2012 à 12:55
21/11/2012 • 12:55

Le défenseur veut s'inspirer de l'état d'esprit des Ajacciens qui se sont sauvés la saison dernière après une première partie de saison catastrophique.

Après le match nul concédé à Troyes (3-3) samedi dernier, Jean Fernandez a parlé de peur de gagner…

C’est exactement cela. Plus on se rapprochait de cette victoire, plus on devenait fébriles. Sur ce match à Troyes, nous avons réussi à produire du jeu et à nous créer des occasions donc cela prouve que c’est vraiment un problème mental. On doit être plus fort dans nos têtes.

 

Est-ce que ce match, avec ses trois buts inscrits, peut vous servir de déclic ?

Ces derniers temps, on sent que l’on est capable de nous en sortir. Notre état d’esprit est bon, mais connait toujours quelques failles pendant un match. C’est ce qui nous pénalise. Il faut être concentré pendant 95 minutes.

 

Cela doit tout de même vous encourager à jouer un peu plus haut et à oser davantage ?

Dans une période difficile comme celle que nous sommes en train de traverser, il faut se libérer. On ne pas se permettre d’être en position d’attente. Il faut aller chercher les points. Cela passe en effet par davantage de jeu. Mais, ce qui est le plus important, c’est de ne pas avoir peur. Il nous reste six finales à disputer jusqu’à la trêve et nous devons essayer de les gagner toutes !

Beaucoup de pression pèse désormais sur vos épaules à chaque rencontre. C’est usant ?

Ce n’est pas une situation facile, mais on doit être capable de se surpasser mentalement. Notre maintien passera par là, car je suis certain que le reste suivra. Pour cela, il faut puiser au plus profond de nous-mêmes, chercher le positif dans les difficultés que nous avons déjà rencontrées dans notre vie. C’est dans ces moments-là que se forgent les caractères, que l’on voit si on est vraiment un homme.

 

Pour prendre les sept points en trois matchs réclamés par Jacques Rousselot, vous n’avez plus de joker…

Il faut faire le plein à la maison, surtout face aux concurrents directs. On ne doit plus viser que la victoire. Il est en tout cas important de sentir le président et le coach toujours unis derrière nous. Leurs discours nous poussent même si l’on sait que ce ne sont que des mots et que c’est à nous de faire la différence sur le terrain.

 

Que savez-vous de cette équipe corse ?

Qu’ils marquent beaucoup de buts puisqu’ils viennent d’en mettre quatre à Lorient puis quatre autres à Toulouse. C’est aussi une équipe qui a montré la saison dernière qu’il ne fallait jamais lâcher. Ajaccio était un promu avec peu de moyens, mais a réussi à se sortir d’une situation très compliquée (NDLR : 9 points pris après 17 journées) en attaquant chaque match avec la rage de vaincre. On doit s’en inspirer.

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