Loties: "Dijon va attaquer"

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Interviews · 23/11/2011 à 16:08
23/11/2011 • 16:08

L’ex-Dijonnais s’attend à affronter une équipe offensive samedi soir sur la pelouse de Marcel-Picot.

Quand tu as quitté le Dijon FCO en 2009, est-ce que tu pouvais imaginer retrouver cette équipe en Ligue 1 deux ans plus tard ?

Non, pas aussi tôt. Je savais que l’avenir du club était en Ligue 1, car cela a toujours été un objectif pour le DFCO. Son président est ambitieux. Je suis juste un peu surpris que cela soit arrivé si vite. C’est en tout cas mérité au vu de leur travail depuis plusieurs années.

 

Comment expliques-tu cette ascension ?

Comme la plupart de mes anciens coéquipiers dijonnais ont eux aussi quitté le club, je n’ai suivi les résultats du DFCO que de loin. J’ai regardé leur match face au PSG et trouve qu’ils ont un peu le même profil que lors de ma dernière saison là-bas en 2008/2009. Il y a un gros potentiel offensif avec Thil, Jovial et Corgnet.

 

C’est une équipe qui encaisse beaucoup de buts. Est-ce que cela doit vous encourager à leur mettre davantage de pression, à être plus entreprenants ?

Il faut plutôt rester sur nos principes et d’abord bien défendre, bien gérer nos possessions de balle. Car si Dijon encaisse beaucoup de buts, c’est parce que cette équipe attaque. D’ailleurs, je ne pense pas qu’ils viendront à Picot pour nous attendre en défendant à onze. Patrice Carteron aime le jeu et va demander à ses joueurs de saisir leur chance à fond.

 

Recevoir un promu, c’est aussi le match piège par excellence ?

Cela l’était les saisons dernières. Mais, j’ai l’impression que cela a changé. Hormis face à Evian, on a réussi à gagner face à nos concurrents directs comme Nice ou Brest. On arrive peut-être à mieux gérer la pression.

 

Vos trois dernières victoires en quatre matchs vous rendent en tout cas plus forts…

La confiance s’accumule grâce aux victoires et cette série nous fait beaucoup de bien. Cela nous donne aussi un petit avantage psychologique et change le regard de nos adversaires. Les Dijonnais savent que l’on se trouve dans une bonne période et que l’on gagne des matchs. À nous de nous en servir pour prendre un maximum de points avant la trêve.

 

L’emblème de Dijon représente une chouette...

C’est le porte-bonheur de la ville. Elle est sculptée sur une chapelle dans une ruelle de la ville et l’on doit la toucher avec la main gauche puis faire un vœu. Chaque année, le président du DFCO organise une marche et y emmène les joueurs. J’y suis allé trois fois, mais n’ai jamais touché la chouette. Je ne suis pas superstitieux.

Est-ce que les Dijonnais vont reconnaitre le joueur qui a disputé trois saisons sous leurs couleurs ?

Je pense qu’ils vont me trouver plus mûr et surtout moins nerveux. Avant, je prenais beaucoup de cartons alors que je suis maintenant plus posé dans mes interventions.

 

Depuis quelques mois, tu sembles évoluer avec beaucoup plus d’assurance. Qu’est-ce qui a changé ?

Il y a d’abord la confiance du coach et aussi le fait que j’évolue désormais à mon vrai poste. On ne m’avait jamais donné ma chance aussi longtemps en défense centrale. Quand je jouais sur le côté droit, je me mettais davantage de pression et j’étais moins performant.

 

On te sent toutefois encore très frustré de ne pas avoir marqué pour l’ASNL…

Non, cela ne m’ennuie pas, même si on me chambre régulièrement dans le vestiaire (sourire). Ce n’est pas ma priorité, car mon boulot est d’abord de bien défendre. J’espère néanmoins marquer cette saison. Après, si je n’y parviens pas, cela ne sera pas la fin du monde… Le principal, c’est que l’équipe gagne !

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