Helder: "Je ne suis plus le même"

Face à Nice, vous n’avez pas réussi à vous mettre à l’abri et avez tremblé jusqu’au coup de sifflet final…

C’était difficile, car on avait peur d’être rejoint au score. Cette victoire a été un vrai soulagement. On en avait besoin pour prendre confiance. Malgré des éléments défavorables, on a réussi à gagner. Je pense que cela va changer beaucoup de choses pour nous.

À titre personnel, est-ce une surprise d’avoir débuté trois des quatre derniers matchs ?

J’attendais que l’on me donne ma chance pour pouvoir me donner à fond. J’ai quand même des regrets sur le match à Toulouse où l’on encaisse le but sur ma seule montée. Je dois apprendre à mieux gérer mes courses offensives et surtout être plus prudent. Mon rôle est d’abord de défendre.

Le dispositif à cinq défenseurs, qui t’offre davantage de liberté offensive dans ton couloir, te convient peut-être mieux ?

Même si évoluer en 4-4-2 ne me pose aucun problème, j’ai plus de repères en 3-5-2. Presque toutes les équipes évoluent dans ce système au Brésil. Cela offre plus de liberté pour attaquer. Le meilleur exemple, c’est Bastos qui évolue latéral en sélection, mais milieu offensif à Lyon.

Tes deux années en Roumanie t’ont beaucoup appris ?

J’ai disputé une soixantaine de matchs de première division et de Ligue Europa. J’avais besoin d’emmagasiner cette expérience pour pouvoir progresser. Aujourd’hui, je ne suis plus le même Helder que celui arrivé à Nancy à l’âge de 19 ans.

Samedi soir à Montpellier, face à la meilleure attaque du championnat, il faudra d’abord penser à défendre ?

Il faudra surtout jouer en bloc et ne pas avoir peur de jouer contre eux. Cela veut dire que l’on ne doit pas se contenter d’uniquement défendre sinon cela deviendra compliqué. Ce n’est pas non plus notre style. Je suis en tout confiant pour ce match. Ça va aller…