Gregorini: "Le maintien n’est pas assuré"

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Interviews · 28/03/2011 à 09:08
28/03/2011 • 09:08

Même si l’ASNL est repartie vers l’avant, Damien Gregorini ne veut pas relâcher la pression et espère atteindre 42 points le plus rapidement possible. 

Sur la pelouse de Monaco, tu as largement contribué à la victoire nancéienne en réalisant plusieurs parades décisives…

Cela a en effet été un match abouti, avec toutefois encore quelques réglages à peaufiner. C’est en tout cas une satisfaction personnelle, au même titre que mes performances à Marcel-Picot face à Saint-Étienne et Sochaux.

 

Est-ce qu’un gardien a parfois le sentiment d’être invincible au cours d’un match ?

Non, car tout peut basculer très vite. À Monaco par exemple, hormis le penalty, je n’ai pas grand-chose à faire en première période. En revanche, j’ai été beaucoup plus sollicité après la pause. Les Monégasques poussaient et il fallait rester extrêmement vigilant.

 

Tu as stoppé ton troisième penalty de la saison…

C’est un concours de circonstances, car je ne suis pas vraiment un spécialiste dans ce domaine. Il y a même eu une longue période où je n’en arrêtais pas un seul. J’apprécie donc encore plus cette bonne série. Je n’ai pas d’astuces particulières, mais me fie au feeling du moment. Ces derniers temps, mes inspirations étaient plutôt bonnes. Cela peut me donner un peu de confiance supplémentaire pour le prochain penalty.

 

Face au Mans en coupe de FranceTu n'as sauté de joie après avoir stoppé la frappe de Park...

Je détourne le ballon en corner et il reste encore quelques minutes avant la pause. Ce n’est pas le moment de se congratuler et de perdre de la concentration. Ce n’est pas non plus mon tempérament.

 

Sept points et aucun but encaissé en trois matchs, c’est reparti pour l’ASNL ?

Il ne faut pas oublier qu’en fin d’année dernière, on était aussi reparti sur de bons rails que tout a ensuite volés en éclats après la trêve hivernale. Nous n’avons que 35 points et cela reste encore fragile. Cela serait même une erreur de croire le maintien assuré à dix journées de la fin. Il reste encore beaucoup de points à prendre et cela peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre. Pour être tranquille, il faut atteindre 42 ou 43 points le plus rapidement possible. En dessous, cela risque d’être un peu juste.

 

Cela veut dire qu’il faut continuer avec le même état d’esprit et ne pas vouloir en faire trop lors des prochains matchs ?

Exactement. Nous sommes dans une dynamique positive et devons continuer à d’abord jouer pour ne pas encaisser de but. D’autant plus que l’on a vu que cela paye ! C’est aussi important pour améliorer notre différence de but. Il nous reste dix matchs pour rééquilibrer une balance actuellement beaucoup trop négative. Le maintien passe aussi par là.

 

Une victoire face à Bordeaux vous permettrait presque de déjà poser un pied en L1 pour la saison prochaine…

Cela permettrait de bonifier notre victoire à Monaco et de rejoindre Bordeaux au classement. Mais, il ne faut pas croire que cela sera facile. Après plusieurs belles saisons, les Girondins vivent un championnat compliqué, mais restent l’un des gros budgets de la L1. Ils ont aussi montré récemment en s’imposant à Brest qu’ils pouvaient toujours être très costauds.

 

Si l’arbitre du match aller ne s’était pas lourdement trompé, vous seriez déjà égalité de points. C’est digéré aujourd’hui ?

Il reste encore un peu de colère. Je n’ai pas apprécié l’attitude de l’arbitre, mais aussi celle du joueur qui lève les bras alors que le ballon n’a pas franchi la ligne de but. On a alors entendu des beaux discours sur l’arbitrage qui s’équilibre sur une saison. C’est peut-être vrai pour les grandes équipes, mais pas pour nous. On n’a en tout cas pas oublié ce match aller !

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