Vagner, un dribbleur né

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Interviews · 07/05/2020 à 14:39
07/05/2020 • 14:39

Rapide, explosif et très doué techniquement, Vagner Dias Goncalves affole les défenses adverses par ses dribbles. Un style spectaculaire né dans les rues du Cap-Vert.

L’apprentissage

« Je n’ai jamais travaillé spécifiquement mes dribbles. J’ai commencé à jouer au foot avec mes copains. On tapait le ballon sur la route, sur des terrains en terre, dans des city-stades ou même sur la plage. On s’amusait surtout à se dribbler. J’ai ensuite signé ma première licence à l’âge de 7 ou 8 ans. »
Vagner Dias Goncalves
Au Cap-Vert, les clubs ne possèdent pas d’aussi belles installations qu’ici en France. Ils manquent tous d’argent. Le rêve des enfants est donc de partir au Portugal pour devenir footballeur professionnel. C’est le championnat que l’on regarde le plus là-bas. J’étais fan de Porto et ne manquais aucun de leurs matchs. »

 

Le style

« C’est mon style de jeu de beaucoup dribbler. Cela fait partie de moi. Je prends beaucoup de plaisir à le faire. Cela doit en revanche être utile à l’équipe et par exemple m’ouvrir le chemin du but et créer une occasion. Je dribble pour être efficace. Le spectacle vient en plus. Comme tous les joueurs, j’adore sentir l’excitation des spectateurs quand j’élimine les adversaires. »
Vagner Dias Goncalves
Je n’ai pas de dribble préféré. Ça arrive tout seul. C’est purement instinctif. J’essaie parfois de nouveaux dribbles à l’entraînement, mais ne prévois jamais rien en match. Ma vitesse m’aide aussi beaucoup. Je regarde les dribbles des autres joueurs, mais pas spécialement pour m’en inspirer. Chacun possède ses propres qualités. J’apprécie en tout cas beaucoup Cristiano Ronaldo. C’est le maitre (rires). »

 

Le collectif

« Je prends plaisir à jouer dans cette équipe qui convient parfaitement à mon style de jeu. C’est plus facile de réussir des une-deux quand tes coéquipiers te comprennent. Je m’entends vraiment très bien avec tous les joueurs.
Amine Bassi, Vagner Dias Goncalves et Edmond Akichi
Bien sûr, chaque saison, les coachs me rappellent parfois à l’ordre et me demandent de lâcher un peu le ballon. C’est normal qu’ils me freinent un peu dans mes dribbles, sinon j’en ferais beaucoup trop (rires). »

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