

Après un départ catastrophique, les U19 sont montés en puissance tout au long de la saison et finissent même meilleure équipe des matchs retour. Nicolas Florentin revient sur cette saison forcément très formatrice pour ses joueurs.
Ce n’était pas forcément espéré eu égard à notre début de championnat où nous avons enchainé pas mal de défaites, et notamment perdu nos quatre premiers matchs. Il était important de ne pas mettre en péril notre formation nancéienne. On a alors utilisé un management différent, plus directif. Les joueurs ont eu du mal à mettre nos consignes en application au départ mais ont ensuite vraiment été à l’écoute. Je sais que c'est important pour eux de rendre une bonne copie le week-end après avoir travaillé durant la semaine. La compétition fait bien sûr partie de la formation.
Oui, je leur ai d’ailleurs dit que passer par des moments difficiles permet souvent de progresser à vitesse accélérée. Pour certains d’entre-eux, cela a vraiment été le cas.
Tout le mérite revient aux garçons. Ils sont premiers sur les matchs retour avec quatre points d’avance sur le deuxième, loin devant Lyon et Strasbourg qui vont faire les play offs prochainement. Cela ne change rien pour nous mais c’est important d’aimer gagner quand on dispute une compétition. Sur les dix-neuf derniers matchs, soit quasiment les trois quarts du championnat, on a perdu seulement trois fois et les garçons ont gagné sept de leurs huit derniers matchs. C’est d’autant plus positif que j’ai utilisé 35 joueurs lors de cette saison.
C’est une vraie performance de battre Lyon, vainqueur de la Coupe Gambardella cette saison et très certainement le meilleur centre de formation français. Le score aurait encore pu être plus sévère puisqu’on touche trois fois les montants et on rate un penalty. On en avait pris quatre au match aller et les garçons avaient vraiment à cœur de terminer en beauté. Il ne faut pas oublier que l’OL est en capacité de former des joueurs de niveau Ligue des Champions. On sait qu’il y en aura dans cette équipe que l’on vient de battre.
C’est exactement cela. On fait ce métier pour former des joueurs et pas uniquement pour gagner des championnats. Cela nous fait toujours plaisir de voir nos anciens joueurs comme Lamine (Cissé) ou Warren (Bondo) avec les professionnels. C’est notre priorité de continuer à réussir à alimenter notre équipe professionnelle et c'est pour moi notre ADN. Comme je leur répète souvent, avec le travail je reste persuadé que "petit chardon deviendra grand".