

Auteur de trois arrêts décisifs, Baptiste Valette revient sur la séance de tirs au but.
Dans un état d’esprit plutôt positif au vu de la physionomie du match. Vu qu’on a pas mal subi, c’était déjà bon pour nous d’arriver aux tirs au but. Du coup, psychologiquement, je pense qu’on était mieux que Rennes. J’étais donc plutôt serein.
C’est certain, mais il ne fallait pas non plus basculer dans l’excès de confiance. J’étais content de mes 90 minutes et dès que la série est arrivée, je me suis tout de suite bien concentré. C’est important, car un tir au but, c’est aussi un geste technique pour le tireur et pour le gardien. Je devais être bien déterminé dans mes gestes et dans mes choix. J’ai également essayé de prendre un peu l’énergie du public.
Oui, même si je n’en ai pas arrêté beaucoup ce jour-là. C’est toujours bien d’essayer de se mettre un peu en condition et de préparer sa technique pour le jour J.
C’est secret, ça (sourire)… Forcément, on se renseigne un peu. De toute façon, tous les tireurs de la série n’étaient pas dans la playlist que j’ai regardé avec Genna (Bracigliano).
J’aurais préféré qu’on tire en premier, car cela met une petite pression sur l’adversaire quand il est mené. Ça ne change pas grand-chose non plus.
N’importe quel tir au but arrêté me donne forcément de la confiance. C’est aussi important pour mes coéquipiers. Mais après ce premier arrêt, je sais qu’il en reste encore quatre et qu’il peut se passer tellement de choses jusqu’au dénouement.
Ça dépend. C’est un peu au feeling.
Dans ma carrière, je n’ai pas souvent disputé de séances de tirs au but. En revanche, quand je jouais à Virton en Belgique, on avait concédé beaucoup de penaltys au cours de la saison et j’en avais arrêté quelques-uns. C’est un « fait de jeu » que j’aime bien négocier. C’est aussi un moment où un gardien a un peu tout à gagner. Là, ça m’a souri et j’espère que ça continuera pour la suite de ma carrière.