

Arrivé il y a une semaine, Aurélien Scheidler a ressenti de bonnes sensations lors de son premier match avec l’ASNL mais regrette de ne pas avoir réussi à battre Niort.
Pour un premier match, c’était pas mal. Je me suis bien senti. J’ai pesé sur la défense. J’ai tout de même constaté que j’étais en manque de rythme. A un quart d’heure de la fin, j’ai commencé à avoir des crampes. Je n’avais pas joué un match en entier depuis le Strasbourg-Dijon du 20 septembre dernier.
C’est toujours délicat d’arriver en cours de championnat. On ne connait pas ses partenaires. Heureusement, le groupe est sympa, m’a bien accueilli et à tout faire pour me mettre à l’aise. J’ai vite trouvé ma place. Je connaissais déjà Rayan Philippe et Ousmane Cissokho. On a joué ensemble à Orléans avec Ousmane. C’est toujours plus facile quand on se connait sur le terrain.
Je suis surtout déçu de ne pas avoir réussi à gagner ce match. En égalisant à la demi-heure de jeu et en évoluant toute la deuxième mi-temps en supériorité numérique, nous avions toutes les cartes en main. On aurait dû gagner ce match !
C’est vrai que les joueurs de mon gabarit ne sont pas toujours à l’aise avec le ballon. Moi, j’ai besoin de le toucher au maximum pour me mettre en confiance. J’aime participer au jeu, demander le ballon, faire des une-deux. Mon modèle serait l’attaquant du Bayern Robert Lewandowski.
J’ai déménagé mardi après-midi. C’est bien car ce n’est pas l’idéal de vivre à l’hôtel. Ça va deux ou trois jours, mais là, je vais pouvoir retrouver mes habitudes. Ma copine est venue vivre avec moi pendant ces quelques mois à Nancy. Cela va me permettre de manger sainement (sourire). Nous avons découvert le centre-ville, qui a beaucoup de charme. Maintenant, je peux me concentrer à fond sur le foot, enchaîner les matchs et essayer de marquer un maximum de buts pour l’ASNL.