Michaël Chrétien : "Il faut emballer le match"

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Interviews · 25/08/2010 à 09:09
25/08/2010 • 09:09

Pour retrouver de la confiance à domicile, l’ASNL doit se souvenir qu’elle était, il n’y a pas si longtemps encore, une équipe redoutée sur sa pelouse de Marcel-Picot. Michaël Chrétien n’a pas oublié ces rencontres démarrées pied au plancher.

Une victoire, un nul et une défaite avec deux matchs à l’extérieur, c’est un bilan correct pour un début de saison ?

C’est très bien à l’extérieur mais encore négatif à domicile. Réussir un bon départ est toujours important et on l’appréhende un peu durant toute la période de préparation car on sait que cela peut être très difficile de redresser la barre. Maintenant, on se souvient aussi que l’on avait débuté notre première saison en Ligue 1 par quatre défaites en 2005 et que cela ne nous avait pas empêchés de réussir un bon championnat. Mais prendre rapidement des points permet de quand même s’enlever un peu de pression et de travailler plus sereinement. 

 

Dans quel domaine devez-vous progresser en priorité pour améliorer ces chiffres ?

Nous sommes encore fébriles défensivement et commettons trop d’erreurs qui pourraient être évitées. C’est le point négatif de ce début de championnat. Il faut travailler pour former un bloc plus solide. C’est collectivement, notamment en réduisant les espaces ou en évitant les malentendus, que nous pourrons trouver la solution.

Premier match à domicile contre Rennes

Peut-être que l’équipe n’est pas encore bien rodée aujourd’hui ?

C’est possible. Mais nous avions déjà le même problème la saison dernière et nous devons donc le régler le plus rapidement possible. Cela nous prive de victoires ou de matchs nuls.

 

Il vous manque peut-être un match référence à domicile puisque le Nancy-Rennes a été faussé par l’expulsion rapide d’Alfred N’Diaye…

C’est clair. Nous voulons vraiment réaliser une bonne saison devant notre public. Cela passe par une victoire face à Toulouse afin d’engranger de la confiance car notre saison dernière est toujours dans les têtes. Il faut emballer le match comme nous savions très bien le faire il y a quelque temps. Tous nos adversaires avaient peur de venir à Marcel-Picot car nos attaques partaient dans tous les sens et on avait vraiment le sentiment de maîtriser le match. Cela doit redevenir une force.

 

Puisque l’on parle de cartons rouges, il faudrait peut-être essayer de terminer un match à onze…

C’est difficile d’y penser quand on est sur le terrain et s’il faut mettre le pied, il ne faut pas hésiter. Trop y penser nous obligerait à jouer avec le frein à main et cela se ressentirait forcément dans nos performances. Il ne faut pas changer nos habitudes et cela va forcément s’arrêter. On n’est pas plus méchant que nos adversaires.

 

Neuvième saison en pro à 26 ans.Le TFC se présentera en leader à Marcel-Picot. C’est une donnée qu’il faut prendre en compte ?

Forcément car cela prouve que c’est une équipe en forme. Cela tombe bien car cela va nous permettre de nous mesurer face à une très bonne équipe et de montrer à notre public ce dont on n’est capable de faire. Cela sera un bon test. Mais, il faut aussi relativiser cette place de leader puisque le TFC a simplement gagné trois matchs de suite. On l’a déjà fait aussi !

 

Vous allez disputer votre deuxième match sur pelouse synthétique. Quels enseignements pouvez-vous tirer de votre première expérience face à Rennes ?

Il faut surtout s’enlever de la tête que c’est une pelouse synthétique. Cela nous permettra de véritablement nous lâcher. On en a trop parlé avant et après le match face au stade Rennais. Après tout, c’est le même terrain pour les deux équipes. On a beaucoup moins parlé de la chaleur qui a gêné les vingt-deux joueurs à Nice. Les conditions de jeu changent toutes les semaines et nous devons nous adapter.

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