

Le coach analyse le mercato nancéien et trouve son groupe plutôt bien armé.
Je ne dirais pas un soulagement. Ce n’est pas une période difficile mais plutôt qui impose une adaptation. D’autant plus que les données sont différentes aujourd’hui. On ne peut plus avoir une stratégie de vente en ciblant des joueurs, car beaucoup peuvent partir. On sait que l’on peut être attaqué de tous les côtés. Il faut ensuite attendre la bonne offre qui permette d’équilibrer l’économique et le sportif. L’idéal serait que ce mercato ne se termine pas aussi longtemps après le début du championnat.
Je ne crois pas, puisque j’aurais souhaité un défenseur central et un attaquant supplémentaires. Je suis content de mon effectif mais je dois aussi anticiper tout ce qui peut survenir sur la durée d’un championnat. Si tous les voyants restent au vert, qu’on n’est pas handicapé par des blessures, il n’y aura pas de problème. En revanche, si on se retrouve un peu coincé à un moment donné, le groupe peut devenir déséquilibré.
Je sens qu’un groupe est en train de naitre. Vu la quantité de départs et d’arrivées, on entre presque dans une nouvelle ère. Il reste très peu de joueurs qui ont vécu la descente. À partir de là, on peut commencer à construire différemment. Ensuite, les résultats nous ont accompagnés, car les joueurs ont montré une certaine exigence. On doit tout faire pour que cela dure le plus longtemps possible. Si c’est tout le championnat, tant mieux.
On doit apprendre à vivre avec tous les scénarios. Il y a plusieurs solutions pour s’imposer et l’on ne doit pas penser que l’on va toujours gagner dans la facilité. Il faut s’adapter au contexte ou au scénario imposé par l’adversaire. Dans ce domaine, on a répondu présent. C’est important.
On n’aborde pas tous les adversaires de la même façon. On travaille sur ses qualités et ses défauts puis on s’adapte dans le jeu par rapport à nos points forts. Physiquement, mentalement mais surtout dans le jeu, on doit vouloir être supérieur à notre adversaire du moment. On a montré des choses intéressantes, mais qui seront toujours liées à notre efficacité. Vu les occasions que l’on s’est créées, elle est loin d’être maximale. Il faut l’améliorer, car la supériorité s’exprime d’abord dans l’efficacité.
On pense toujours que l’on veut augmenter l’âge moyen d’une équipe pour laisser les jeunes derrière. Ce n’est pas ma philosophie. Notre principal défaut la saison dernière, c’est que les jeunes devaient assurer à tout moment. C’était difficile pour eux. C’est là que le joueur plus âgé devient intéressant. Il n’est pas là pour couvrir les manques des jeunes sur une période donnée, mais tout simplement pour pouvoir gérer tout type de situation à l’entraînement, en match, à l’hôtel ou pendant les déplacements.
Il ne faut pas se dire que notre statut ou notre classement provisoire va nous permettre de gagner. Il faut plutôt trouver des solutions pour ce match en particulier. Le football ne se joue pas seulement sur des attaques placées, rapides ou des coups de pied arrêtés. Quand ça marche moins bien dans l’un de ces domaines parce que l’adversaire nous contrarie énormément, il faut alors en trouver d’autres. Notre équipe est assez armée pour trouver de la ressource dans le collectif mais aussi dans l’individuel.
Bien évidemment. À un moment aussi, ils seront peut-être davantage surveillés par l’adversaire. Ce sera alors à leurs partenaires d’en tirer bénéfice. L’idéal serait évidemment de jouer avec onze joueurs d’une qualité supérieure comme le fait le PSG aujourd’hui. Ce n’est pas notre cas, ni celui de la plupart des équipes, même de Ligue 1.