

Gêné par le brouillard, Martin Sourzac n’a pas pu anticiper sur le but d’Amine Boutrah. Le gardien nancéien estime que les conditions étaient devenues trop difficiles pour pouvoir poursuivre la rencontre.
Honnêtement, oui. C’était extrêmement compliqué pour nous les joueurs. J’ai commencé à être gêné vers la 35ème minute. Je ne voyais plus le gardien en face ou les passes des adversaires au milieu de terrain. Même quand je dégageais le ballon, je ne savais pas qui je visais. C’était aussi difficile de me positionner par rapport à notre bloc et à notre défense. A cause de nos maillots blancs, il m’est arrivé de ne pas voir un coéquipier.
Tout le monde est gêné mais il est certain que les gardiens se retrouvent en difficulté sur des frappes lointaines ou sur des trajectoires qui peuvent alors surprendre. Avec un ballon blanc dans le brouillard, on met plus de temps à réagir.
Oui, je suis gêné par le brouillard. Je suis positionné pour jouer une frappe depuis l’arc de cercle alors qu’il est un peu sur le côté et je ne vois le ballon qu’à partir du moment où il quitte les pieds de Boutrah. Ce temps de retard m’est fatal. Je pense sincèrement que je n’aurais pas pris ce but avec des conditions normales de jeu.
Le staff nous a tout de suite mis en alerte car cela pouvait reprendre à tout moment. C’était vraiment le cas et je pensais vraiment qu’on allait continuer. On doit toujours être prêt dans n’importe quelle situation. Il fallait rester en mouvement et maintenir les organismes au chaud. On s’est ensuite rendu compte que plus cela tardait, plus cela allait devenir compliqué. D’autant que les joueurs de Concarneau sont eux restés dans leur vestiaire. L’arbitre et les délégués ont finalement décidé d’arrêter le match.