Vagner: "De la vitesse et des dribbles"

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Interviews · 24/01/2019 à 10:15
24/01/2019 • 10:15

Titularisé pour la première fois samedi dernier à Lens, Vagner Dias Gonvalves a montré de belles qualités de percussion. Le jeune attaquant cap-verdien de 23 ans s’est d’ailleurs déjà illustré en obtenant un penalty après un raid supersonique.

Tu as été décisif dès ton premier match…

C’est une grande satisfaction. C’est important de démarrer en montrant de bonnes choses. Mais cela n’a pas permis à Nancy de prendre au moins un point sur la pelouse de Lens. C’est qui me rend triste.

 

Est-ce compliqué d’intégrer ainsi une équipe sans véritables repères ?

Non, car je m’entraîne depuis deux semaines et j’ai été très bien intégré dans le groupe. C’est ce qui m’a aidé à entrer très vite dans l’équipe. Je suis proche d’Amine (Bassi), de Danilson (Da Cruz), de Malaly (Dembélé) et d’Ernest (Seka). Ils me parlent beaucoup.

Vagner Dias Goncalves

Après une bonne première mi-temps, vous avez perdu le fil du match…

Je ne sais pas ce qui s’est passé. On a en effet lâché un peu en deuxième mi-temps. On a alors perdu trop vite le ballon et on a couru beaucoup. Personnellement, je me suis senti un peu fatigué. Je vais avoir besoin d’enchainer les matchs pour prendre le rythme et être à 100%.

 

On t’a vu percuter, dribbler, provoquer,…

C’est mon style de jeu. J’aime amener de la vitesse et beaucoup toucher le ballon. Sur l’action du penalty, j’essaie d’aller marquer. J’aime offrir du spectacle.

 

Quel est ton modèle ?

Steven Gerrard, mais ce n’est pas du tout mon style de jeu (sourire).

Vagner Dias Goncalves

Quel a été ton parcours avant d’arriver cet hiver à Nancy ?

J’ai commencé au Cap-Vert avant de rejoindre Benfica. Après un essai de quatre mois, j’ai finalement signé pro à Gil Vincente, où j’ai joué une saison en deuxième division (NDLR : 25 matchs et 2 buts). Je suis ensuite rentré au Cap-Vert. Je voulais arrêter le foot. Je suis revenu par la Suisse grâce au FC Azzurri 90 qui m’a remis sur pied physiquement avant que je signe à l’AS Saint-Étienne en 2017.

 

Est-ce que ces années de galère te rendent plus fort aujourd’hui ?

Je le pense. Ça doit m’aider à réussir. C’est dans les moments difficiles que tu deviens un grand joueur. Aujourd’hui, je prends plus de plaisir sur le terrain. Je suis heureux et ce prêt à Nancy peut donner un vrai départ à ma carrière. J’ai très envie de jouer et d’aider le club.

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