Le bilan de la saison en N3

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Interviews · 26/05/2018 à 10:21
26/05/2018 • 10:21

Sébastien Hanriot analyse le parcours très contrasté de son équipe et souligne le grand nombre de jeunes ayant rejoint l’effectif professionnel en cours de saison.

Lors des trois quarts de la saison, vous avez enchaîné les victoires en marquant beaucoup de buts…

Il y avait une volonté de jouer vers l’avant, de récupérer le ballon haut et d’avoir la possession. C’était déjà notre philosophie lors des saisons précédentes sauf qu’on a été plus efficace que d’habitude. On a marqué 30 buts lors de la première partie de saison. Cela a un peu caché le fait qu’on en a encaissé aussi beaucoup trop. On s’en est rendu compte après la trêve quand on a commencé à marquer moins.

 

Vous avez pensé jouer le titre et la montée ?

Non, car je m’attendais à une saison compliquée en terme d’effectif. C’est ma troisième saison avec l’équipe réserve et je sais que la deuxième partie est toujours plus compliquée. Il y a d’abord la Coupe Gambardella qui peut nous priver de certains joueurs, l’éclosion d’un ou deux éléments qui rejoignent le groupe professionnel puis l’annonce des décisions pour la saison suivante durant le mois d’avril.

Samir Bouzar

Cela a finalement été « pire » que cela puisque cinq jeunes ont rejoint le groupe professionnel...

Abou Ba devait en effet faire partie de mon effectif et a finalement repris avec l’équipe professionnelle. Au cours de la saison, Yanis Barka, Sofiane Khayat, Mathias Fischer et Aurélien Nguiamba l’ont ensuite suivi. Ça fait beaucoup pour une équipe réserve.

 

C’est ce qui explique qu’après avoir longtemps occupé la place de leader, vous vous êtes écroulés lors des deux derniers mois ?

On a alors joué très jeune avec par exemple un seul senior lors du dernier match à Troyes. Trop jeune même puisqu’il y avait du talent mais un manque crucial de maturité. Même si le contenu était correct, on a alors souvent été vite punis de nos erreurs. C’était d’autant plus compliqué dans un groupe où presque toutes les équipes bataillaient pour ne pas descendre.

Vinni Triboulet

Est-ce que votre avance vous a permis de lancer des plus jeunes dans le grand bain et ainsi de gagner du temps pour la saison prochaine ?

C’était l’idée. Nous avons certes souffert mais cela devrait être bénéfique pour la première partie du prochain championnat. Nous avons gagné six mois avec les garçons nés en 2000, qui ne devaient pas avoir autant de temps de jeu cette saison.

 

Quel bilan tirez-vous de cette saison ?

Au-delà du classement un peu décevant, je retiens surtout l’éclosion des cinq jeunes qui ont débuté en Ligue 2 cette saison. C’est ça mon travail, former des joueurs pour le haut-niveau. C’est pour moi une grande satisfaction en tant qu’entraîneur. Vous finissez finalement juste au-dessus de la zone de relégation.

 

Avez-vous craint de descendre en Régional 1 à un moment donné ?

Nous avons eu une petite période de doute au mois de mars après avoir perdu trois matchs de suite. C’était un championnat particulier avec six descentes. Quarante points pour un maintien, c’est du jamais vu !

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