

Face à Bourg-en-Bresse puis Lorient, l’ASNL a respecté jusqu’au bout le projet de jeu mis en place par Vincent Hognon. Pour Vincent Marchetti, cette persévérance dans les idées doit permettre à l’équipe de gagner en régularité.
Même si on n’a pris qu’un point, c’était un peu comme une victoire. On l’a ressenti comme cela parce que ce match nul a bonifié notre victoire précédente face à Bourg-en-Bresse. Il s’agissait d’un nul chez l’équipe la plus technique de ce championnat. Je ne pense pas que beaucoup de clubs prennent des points là-bas.
Malgré quelques opportunités, le match était assez fermé. On avait un projet de jeu et on l’a respecté, ce qui nous a permis de prendre ce point. On sentait qu’on était dans le vrai. On avait déjà ressenti cela face à Bourg-en-Bresse alors qu’on était menés sur un but casquette. On a continué sur la même voie et cela a payé.
Même quand les résultats n’étaient pas encore au rendez-vous, l’équipe était déjà là ! C’est un vrai bon groupe. C’est pour cela que c’était d’autant plus frustrant et énervant de ne pas obtenir de résultats. C’est toujours plus simple avec des victoires. Il y a aujourd’hui beaucoup de mieux, mais il reste encore des choses à améliorer. Il faut cependant mettre l’accent sur le positif et gagner en régularité pour éviter de faire les montagnes russes.
C’est compliqué pour toutes les équipes de ce championnat et cela le sera en effet encore ce vendredi face à Châteauroux. Ils ont réussi une belle série avant de perdre un peu. C’est costaud. Il ne faudra pas les sous-estimer, car il est important de réussir un bon match avant la trêve internationale. Ils vont surement venir pour contre-attaquer. Si on n’arrive pas à marquer rapidement, il faudra rester cohérent et persévérer pour être récompensé.
C’est en effet aussi notre rôle au milieu. On ne va pas partir comme des chiens fous en attaque, mais il faut qu’on apporte du surnombre dans la surface. Cela peut débloquer des situations. J’ai eu quelques occasions la saison dernière en Ligue 1, mais je ne les ai pas mises au fond. Avec Ajaccio, je répétais les matchs, me procurais une occasion, puis deux, et cela finissait par entrer (NDLR : 3 buts en 28 matchs en 2015/2016). Ce qui me fait défaut depuis mon arrivée à Nancy, c’est de ne pas avoir enchainé les matchs.
Le bilan est mitigé. Ça m’a surtout permis de découvrir la Ligue 1…
Je ne veux pas me cacher derrière ma jeunesse. Je suis un jeune joueur, mais j’ai quelques matchs derrière moi. Je préfère qu’on me donne des responsabilités.
Ça facilite forcément les choses, car je le connais par cœur. On évoluait souvent ensemble à Ajaccio. On est complémentaires, avec un style de jeu qui se ressemble, mais aussi des particularités spécifiques. Lolo (Abergel) est davantage dans la récupération, le volume de jeu alors que je suis plus offensif avec l’idée de casser les lignes avec le ballon.