

L’équipe réserve débute son championnat ce week-end à Lyon-Duchère. Rencontre avec son coach Rachid Maatar.
Mon premier constat, c’est que notre effectif est beaucoup plus jeune que les années précédentes, autant au niveau de l’âge que de l’état d’esprit. Pour donner davantage de temps de jeu aux plus jeunes, nous avons en effet choisi de nous séparer des cadres. Cela a été le cas pour Fodé Kébé, qui était un peu comme un grand frère et arrivait à transmettre les messages aux jeunes.
Oui, mais les résultats ne sont pas notre priorité. Notre seul objectif, c’est naturellement le maintien. Ensuite, pour que les joueurs avancent, ils vont devoir apprendre assez vite, car ce championnat de France amateur est de plus en plus difficile. Des équipes comme Lyon Duchère, Mulhouse, Moulins ou Yzeure ont ainsi effectué un très bon recrutement aussi bien en qualité qu’en quantité. Il ne faudrait pas que la difficulté en décourage certains. Cela doit leur servir à progresser, mais pas les faire plonger. Plus que les années précédentes, je vais donc devoir effectuer un gros travail d’accompagnement auprès des gamins mais aussi les rassurer. Les ingrédients seront différents, mais la recette restera toujours la même.
C’est l’épouvantail du groupe ! Je crois qu’ils se donnent trois saisons pour retrouver la Ligue 2. En même temps, je suis content, car cela veut dire que l’on va jouer un samedi soir à La Meinau dans les mêmes conditions qu’une équipe pro. Il faut savoir que c’est très rare que l’on joue en nocturne sous des projecteurs. C’est bien pour les gamins.
Ce retour du derby est une bonne chose pour les jeunes. Face à Amnéville ou Raon-l’Etape, les rencontres étaient déjà assez engagées. Avec Metz, c’est la suprématie régionale des centres de formation qui est en jeu. Cela va donner deux matchs avec beaucoup de piment.
On en a parlé un peu et cela va se faire naturellement tout au on long de la saison. Pablo me donnait carte blanche donc j’essayais de mettre en place les principes de l’équipe pro pour que les gamins ne soient pas surpris quand ils changent de vestiaire.
Dans le football, il est impossible de faire ce genre de prévision. La progression d’un gamin est en quelque sort virtuelle et il est impossible de savoir s’il sera prêt demain, dans six mois ou dans un an. Certains garçons ont des qualités et on peut espérer de bonnes surprises, mais sans aucune certitude.