Badila: "Il faut enchaîner"

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Interviews · 12/03/2014 à 18:17
12/03/2014 • 18:17

Pour rester en course en haut du classement, l’ASNL doit débuter une nouvelle série positive.

Vincent Muratori suspendu, est-ce que ce serait une grande déception de ne pas être titulaire vendredi soir ?

Dans le football, il faut savoir laisser ses états d’âme de côté et travailler avant tout pour le collectif. Je fais tout pour gagner ma place mais je comprends aussi les choix du coach. Jusqu’à présent, il a toujours fait appel à moi pour pallier l’absence du titulaire au poste d’arrière gauche. J’espère évidemment que cela va continuer, car cela me donne de la confiance. C’est aussi bénéfique pour ma progression.

 

Avec cette perspective d’être titulaire face à Niort, est-ce que ta semaine d’entraînement est forcément différente ?

J’essaye qu’elle ne le soit pas, car je ne veux pas me mettre de pression inutile. C’est ainsi que j’ai abordé ma première titularisation en Ligue 2 en février dernier à Troyes. J’essaye de ne pas y penser et de me donner à fond le jour du match. J’ai vraiment progressé dans ce domaine. Patrick Gabriel me reprochait d’ailleurs de me poser trop de questions. Aujourd’hui, je prends les matchs les uns après les autres.

As-tu l’impression de jouer une partie de ton avenir sur les quelques matchs que tu disputes ?

S’il faut bien travailler à l’entraînement pour pouvoir jouer, la vérité sort toujours du match. Mais, encore une fois, même si je suis en fin de contrat en juin prochain, je préfère ne pas y penser et jouer libéré.

 

En Ligue 2, tu joues de la même manière qu’en CFA 2 ?

J’essaye d’abord de vraiment respecter les consignes, d’être costaud défensivement et d’apporter un peu en attaque mais ne suis pas aussi à l’aise qu’avec l’équipe réserve. Je n’ai pas le recul nécessaire pour être au maximum de mes possibilités. Ça va venir avec les matchs.

 

Est-ce que ton style se rapproche de celui de Vincent Muratori ?

Nous avons un gabarit différent mais sommes tous les deux assez durs sur l’homme. Vincent participe un peu plus dans les phases offensives. Je dois me mettre à son niveau dans ce domaine. J’apprends beaucoup en le regardant ou en discutant avec lui après les matchs. On analyse toujours nos performances de manière assez objective. Cette concurrence saine offre un très bon climat pour progresser.

 

Qu’est-ce que tu aimerais lui emprunter ?

Son agressivité permanente. Sur le terrain, il a toujours les crocs. C’est une qualité essentielle pour un défenseur. J’essaye d’être à sa hauteur et de tout donner.

Vendredi dernier à Avignon, vous avez continué à attaquer à dix contre onze et en avait été récompensé dans les dernières minutes…

Après l’expulsion de Vincent, on savait que l’on aurait peu de coups à jouer. À l’image de Joffrey (Cuffaut), on a été solide et efficace. Cette victoire nous permet de tourner la page après une mauvaise série. Il faut maintenant enchaîner.

 

Sur les cinq matchs qu’il vous reste à disputer à Picot, vous recevez quatre concurrents pour la montée. Votre saison va se jouer là ?

À onze journées de la fin, il ne faut plus faire de calcul mais gagner quel que soit l’adversaire. Si on veut jouer quelque chose lors de cette fin de saison, c’est impératif. En même temps, il est encore trop tôt pour parler de montée. Il reste encore beaucoup de points à prendre et la lutte est très serrée dans le haut du tableau. Cela ne sert à rien de se mettre une pression inutile sur les épaules.

 

Cette équipe de Niort impressionne en 2014...

Ils ont perdu quelques points en fin de match lors de la première partie de saison mais ont désormais réglé ce problème. C’est une équipe solide, qui joue et marque des buts. Cela devrait donner un match ouvert entre deux équipes qui veulent la victoire. Un succès serait important pour nous relancer un peu plus vers le haut du classement mais aussi pour nos supporters. On sait que cela ne pourra pas effacer notre défaite lors du derby mais cela peut l’atténuer !

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