

Déçu de ne pas encore avoir gagné avec l'équipe professionnelle, le jeune attaquant analyse ses débuts en Ligue 2.
Pour un joueur du centre de formation, débuter en professionnel est forcément quelque chose de fort et il me restera de bons souvenirs de mes débuts. Mais, c’est aussi deux défaites et ça me chagrine. C’est quand même plus beau de débuter avec une victoire et de partager notre joie avec les coéquipiers. Là, j’étais plutôt dégouté à la fin du match.
Oui et non, car j’aurais dû mieux exploiter ces situations. Je dois au moins cadrer, sans quoi je ne mettrai jamais le gardien adverse en difficulté. C’était un match difficile face à une équipe bien regroupée. On n’a pas su trouver la solution.
Peut-être inconsciemment, car, même si tu l’oublies une fois sur le terrain, c’est tout de même différent de jouer devant 15 000 personnes. Mais, ce qui change surtout, c’est que tout va plus vite à ce niveau. Il faut voir et réfléchir plus rapidement. Le jeu est aussi plus intense.
Après avoir fait toutes mes gammes à St-Omer, j’ai joué deux saisons en U17 nationaux à Boulogne-sur-Mer. C’était l’époque où l’USBCO évoluait en Ligue 1 avec Alexandre Cuvillier. Comme ils n’avaient pas de centre de formation ni d’équipe U19 au niveau national, j’ai rejoint l’ASNL en 2011.
C’est celui où je me sens le mieux, même si je peux aussi jouer sur un côté. J’aime bien percuter balle au pied ou chercher la profondeur. Je sais que je n’ai pas le gabarit d’un avant-centre mais j’essaye de compenser par l’envie. Je sais aussi que je dois devenir plus roublard dans la surface adverse.