

L’entraîneur de l’ASNL est préoccupé par les carences défensives de son équipe.
Bien sur et ça doit toujours être une alerte. Nous ne pouvons pas négliger nos carences du moment et seulement faire confiance à notre potentiel. Il faut donc régler notre problème défensif car on encaisse beaucoup trop de buts. C’est frustrant de ne pas tirer profit de notre capacité à nous créer des occasions et à marquer des buts. Il faut continuer dans cette voie tout en y ajoutant beaucoup plus de rigueur. Et si j’emploie le verbe ajouter, c’est pour insister sur le fait que cela ne doit pas se faire au détriment du jeu.
Quand on évolue dans un système professionnel, on est obligé de travailler sur les lacunes des joueurs. C’est inévitable. Nous avons donc beaucoup utilisé la vidéo ces dernières semaines car cela modifie souvent la perception que les joueurs peuvent avoir de leur prestation. Ce qu’ils pensent avoir réalisé sur le terrain et ce qu’ils voient sur l’écran peut en effet être très différent. Il ne faut pas pour autant perdre le quota de confiance ressenti par les joueurs. C’est un équilibre difficile à trouver. Il faut aussi trouver la bonne manière de dire les choses. Avec ce groupe restreint, comme je ne peux pas utiliser la concurrence, j’ai choisi d’être très direct pour faire passer mes messages.
Je ne suis pas d’accord, car je pense que nous avons déjà livré ce genre de match, notamment à Montpellier. Nos problèmes sont davantage liés à un manque de régularité dans les performances.
On se déplace d’abord avec la volonté de faire face et d’aller chercher quelque chose sur la pelouse du Vélodrome. On doit y croire car il n’y pas encore de hiérarchie vraiment établie dans ce championnat. Lors de nos premières saisons en L1, il nous arrivait de nous déplacer en sachant que cela allait être très compliqué. Aujourd’hui, c’est différent car on sait aussi que ce n’est pas insurmontable.