Cuvillier: " Picot n’est pas maudit "

Quatre jours après votre défaite face au Stade Brestois 29, vous allez retrouver la pelouse de Marcel-Picot pour un 16e de finale de la coupe de la Ligue. C’est plutôt une bonne chose de ne pas gamberger ?

Je pense, même si ce n’est pas facile de passer à autre chose aussi rapidement. Mais, aujourd’hui, il faut se tourner vers ce match face aux Girondins de Bordeaux sans toutefois oublier notre défaite de samedi. Nous devons en retenir qu’il faut être plus efficace en attaque et plus rigoureux en défense. Nous savons que lorsque l’on se trouve dans une spirale négative, le moindre détail est déterminant. Il faut donc continuer à travailler.

Psychologiquement, c’est plus compliqué aujourd’hui d’évoluer à domicile ?

Non. C’est même une motivation supplémentaire car nous voulons montrer autre chose et prouver qu’il n’y a pas de malédiction à Marcel-Picot. Cette situation ne doit pas non plus nous bloquer sans quoi cela deviendrait vraiment préoccupant.

Est-ce qu’un match de coupe peut vous aider à vous libérer dans le jeu ?

Je ne sais pas. Peut-être… Les matchs de coupe sont différents car ils appartiennent aux joueurs. Ce sont eux qui en font ce qu’ils en veulent. Pour les coachs, c’est le championnat le plus important. Sauf que ce mercredi, on ne va pas jouer pour se qualifier mais pour enfin gagner devant notre public. Je compte d’ailleurs sur les supporters pour nous soutenir même si on encaisse le premier but. C’est dans ces moments difficiles qu’il peut nous aider à inverser la situation.

Les Girondins de Bordeaux ont eux évité la crise en s’imposant dimanche face à l’OL…

Malheureusement, ils sont en effet bien repartis. Ils avaient besoin d’un match référence et l’ont réussi dimanche soir face à l’Olympique Lyonnais. Ils vont certainement vouloir enchaîner ce mercredi dans une compétition qu’ils ont gagné en 2007 et 2009.