

Milieu de terrain polyvalent, l'ex-capitaine de l'ACA a pris plaisir à évoluer dans un registre plus offensif la saison dernière.
Même si notre saison a été difficile avec Arles-Avignon puisque nous avons terminé bon dernier, cela m’a permis de découvrir la L1, son niveau, l’ambiance des grands stades. Tout joueur professionnel aspire forcément à y évoluer. Mais, je suis encore un jeune joueur et la Ligue 2 n’est pas un mauvais championnat. La dernière saison m’a d’ailleurs permis de bien travailler, de continuer à apprendre et à progresser.
Oui, surtout la première partie de saison, car on n’arrivait pas à gagner les matchs. L’arrivée du coach Thierry Laurey au mois de novembre nous a fait beaucoup de bien. Le groupe a immédiatement adhéré et nous n’avons perdu que deux fois lors des 23 dernières journées. Cela ne nous a pas empêchés de finir sur les rotules, car nous avons fait beaucoup d’efforts. Nous ne nous sommes d’ailleurs sauvés que lors de la 37ème journée face à Metz (NDLR : victoire 1-0 grâce à un but de Thomas Ayasse).
C’est un rôle qui me plait et j’ai plusieurs fois porté le brassard au cours de ma carrière. J’aime les responsabilités et c’est aussi toujours une fierté de représenter le club sur le terrain. Cela donne une confiance supplémentaire que l’on doit transmettre à ses coéquipiers. Être capitaine, ce n’est pas rien !
Cela dépend des mentalités. Pour ma part, je ne suis pas quelqu’un qui « crie » très fort. Je veux d’abord m’intégrer doucement dans le groupe. Je sais déjà que cela sera facile, car j’ai été très bien accueilli par tout le monde. Ensuite, si je peux apporter quelque chose à des coéquipiers, je ne m’en priverai pas.
C’est d’abord dû à un changement tactique. Comme on évoluait avec cinq défenseurs et un milieu défensif, il fallait que je sois présent dans la surface pour aider nos attaquants. Cela m’a permis de me retrouver au bon endroit au bon moment. Ensuite, quand tu marques deux, trois puis quatre buts, tu prends un peu de confiance aussi. Ce rôle plus offensif était en tout cas une bonne chose pour moi.
Je m’adapte et peux jouer comme récupérateur devant la défense ou comme relayeur dans un milieu à trois. Ce rôle de n°8 me plait, car il me permet de me projeter vite vers l’avant. Cela m’apporte une touche offensive sans pour autant laisser de côté le jeu défensif que j’apprécie aussi beaucoup.
Je n’ai pas d’objectifs précis hormis de m’intégrer rapidement dans cette équipe. À moyen terme, j’espère gagner la confiance du coach par mon travail. Je suis de toute façon d’abord ici pour apprendre. C’est une chance pour moi d’évoluer à l’ASNL. C’est très différent de l’ACA, qui était en phase de construction. Lors de mon arrivée il y a trois ans, on se changeait encore dans un gymnase. Ici à Nancy, tout est mis à disposition des joueurs pour qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions. On n’aura aucune excuse !