Umbdenstock : "Respecter notre adversaire"

Comment s’est déroulé ce mini stage dans les Vosges ?

Cela a fait du bien à tout le monde de couper un peu avec le foot dans cet environnement montagnard. On a fait des activités de cohésion. C’était court mais efficace. Cela fait déjà un moment que l’on est ensemble. On a un bon groupe avec des mecs qui s’entendent bien. Ces stages servent à renforcer encore plus les liens, car on n’a pas toujours l’occasion de discuter avec certaines personnes.

Vous avez débuté la préparation du match de dimanche en coupe de France. C’est une compétition qui peut permettre à d’autres joueurs de prendre du temps de jeu ?

Bien sûr. Les joueurs alignés devront tout donner pour déjà passer le tour puis montrer qu’ils peuvent aussi prétendre à montrer leur bout du nez. On a de toute façon tous envie de débuter le match ce dimanche, même ceux qui enchainent les titularisations. On est des compétiteurs. On s’entraine tous les jours pour cela.

Tes entrées en jeu se sont plutôt bien passées avec déjà deux passes décisives…

C’est encourageant. À chaque fois que j’entre en jeu, j’ai l’objectif d’apporter un plus à l’équipe et d’aider mes coéquipiers qui travaillent dur depuis 70 ou 80 minutes. Que j’entre 5 ou 20 minutes, je dois me donner à fond et rentrer fatigué au vestiaire. J’ai eu de la réussite sur mes deux passes décisives. Ça fait plaisir et j’espère que ça va se poursuivre.

Au poste d’arrière gauche, tu es en concurrence avec Gaëtan Bussmann. Son expérience te permet de progresser ?

Gaëtan n’a plus rien à prouver. Je signerais tous les jours pour faire la même carrière que lui. Il a en effet beaucoup d’expérience, puisqu’il a goûté aux matchs de très haut-niveau en Ligue 1et en Bundesliga. Je dois m’inspirer de lui. Il a plus de trente ans mais continue à travailler dur. On a partagé la même chambre plusieurs fois en déplacement. Quand il parle, je l’écoute. C’est pareil pour Diafra Sakho, Alexandre Cropanese ou Mayoro Ndoye. Je dois me servir de leur expérience pour progresser.

Comment prépare-t-on un match face à une équipe de Nilvange, qui évolue sept divisions en-dessous de vous ?

Sincèrement, on n’a jamais parlé de leur niveau. On se concentre sur nous, sur notre jeu et on prépare ce rendez-vous comme un match de championnat. On respectera notre adversaire en jouant le meilleur football possible. On doit être à notre niveau ! On va en plus jouer à Marcel-Picot. C’est toujours plus plaisant d’évoluer dans un grand stade avec une belle pelouse. Ce sera aussi un grand moment pour les joueurs de Nilvange.