

Thomas Robinet est venu à Nancy notamment pour son formidable public. L’ex-buteur de Châteauroux est impatient de découvrir l’ambiance à Marcel-Picot dès ce vendredi contre Le Mans.
Oui, car j’avais vraiment hâte d’en finir. Même s’il y a eu des moments un peu plus difficiles que d’autres, où je me préparais à rester à Châteauroux, on y a toujours cru avec le coach, mon conseiller et ma famille. Cela s’est finalement décanté à la fin. C’était encore plus fort émotionnellement. Les dirigeants de Châteauroux ont compris que c’était ma volonté de partir et ont été corrects car ils ont respecté leur parole.
C’est déjà un club emblématique du football français qui n’a rien à faire dans ce championnat de National. Ensuite, quand j’ai regardé les premiers matchs, c’est le public et l’ambiance à Marcel-Picot. Quand on est footballeur, on a envie de vivre des émotions et pas seulement « simplement » gagner un match ou percevoir son salaire. Un tel public motive forcément. D’autant qu’on a été un peu en manque à ce niveau-là à cause du Covid. Il y avait ensuite le coach que je connais et que j’apprécie. Tout était réuni pour que ce transfert se fasse.
Je ne sais pas s’il s’en souvient mais c’est Albert Cartier qui m’a fait jouer mon premier comme titulaire en professionnel à Sochaux. Ça compte dans une carrière. J’ai aussi évolué avec Prince (Mendy) et Ervin (Taha) à Laval, j’ai croisé Issak (Umbdenstock) au centre de formation de Sochaux et je connais Lenny Nangis.
Bien sûr. Quand on arrive comme cela à la fin du mercato et que le groupe est déjà constitué, les mecs vous intègrent vite car il y a la compétition. On n’a pas le choix. On est direct dedans : premier entrainement lundi et match dès ce vendredi. Ça va très vite. C’est aussi bien pour moi et pour l’équipe.
Je suis en effet prêt physiquement. J’ai joué trois fois 90 minutes. Il n’y a pas de soucis. Je vais juste devoir travailler les automatismes avec mes nouveaux coéquipiers. Je dois m’adapter à eux pour me fondre au mieux dans le collectif.
Je suis en effet content. En plus, les deux prochains matchs sont à domicile. Je vais pouvoir m’acclimater au stade. Pour un attaquant, c’est bien de se sentir chez soi pour être à l’aise et marquer des buts. J’ai hâte et espère qu’il y aura encore plus de monde que lors des deux premiers matchs.
J’ai reçu beaucoup de messages de soutien de la part des supporters. Cela m’a fait chaud au cœur. Cela me donne un peu de responsabilité mais surtout beaucoup de confiance. Ce n’est que le début.
J’essaie d’être le plus complet possible avec mes capacités physiques. Je ne fais pas 1m95 ! J’essaie de bien me déplace et de faire de très bons appels pour me retrouver dans les meilleures conditions face au but. J’aime bien combiner avec mes coéquipiers et surtout marquer des buts. J’essaie toujours de m’améliorer pour être le meilleur devant le but.