Robinet : "Vivre des émotions"

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Interviews · 06/09/2022 à 21:00
06/09/2022 • 21:00

Thomas Robinet est venu à Nancy notamment pour son formidable public. L’ex-buteur de Châteauroux est impatient de découvrir l’ambiance à Marcel-Picot dès ce vendredi contre Le Mans.

Après plusieurs semaines de négociations, ton transfert s’est finalement finalisé le dernier jour du mercato. Cela a été un soulagement ?

Oui, car j’avais vraiment hâte d’en finir. Même s’il y a eu des moments un peu plus difficiles que d’autres, où je me préparais à rester à Châteauroux, on y a toujours cru avec le coach, mon conseiller et ma famille. Cela s’est finalement décanté à la fin. C’était encore plus fort émotionnellement. Les dirigeants de Châteauroux ont compris que c’était ma volonté de partir et ont été corrects car ils ont respecté leur parole.

 

Qu’est-ce qui t’a séduit dans le projet de l’ASNL ?

C’est déjà un club emblématique du football français qui n’a rien à faire dans ce championnat de National. Ensuite, quand j’ai regardé les premiers matchs, c’est le public et l’ambiance à Marcel-Picot. Quand on est footballeur, on a envie de vivre des émotions et pas seulement « simplement » gagner un match ou percevoir son salaire. Un tel public motive forcément. D’autant qu’on a été un peu en manque à ce niveau-là à cause du Covid. Il y avait ensuite le coach que je connais et que j’apprécie. Tout était réuni pour que ce transfert se fasse.

 

Tu n'es en effet pas arrivé en terre inconnue puisque tu connais donc déjà le coach mais aussi quelques joueurs…

Je ne sais pas s’il s’en souvient mais c’est Albert Cartier qui m’a fait jouer mon premier comme titulaire en professionnel à Sochaux. Ça compte dans une carrière. J’ai aussi évolué avec Prince (Mendy) et Ervin (Taha) à Laval, j’ai croisé Issak (Umbdenstock) au centre de formation de Sochaux et je connais Lenny Nangis.

Thomas Robinet

Cela va faciliter ton intégration ?

Bien sûr. Quand on arrive comme cela à la fin du mercato et que le groupe est déjà constitué, les mecs vous intègrent vite car il y a la compétition. On n’a pas le choix. On est direct dedans : premier entrainement lundi et match dès ce vendredi. Ça va très vite. C’est aussi bien pour moi et pour l’équipe.

 

Tu as disputé les trois premières journées. Tu es donc prêt à débuter dès vendredi contre Le Mans ?

Je suis en effet prêt physiquement. J’ai joué trois fois 90 minutes. Il n’y a pas de soucis. Je vais juste devoir travailler les automatismes avec mes nouveaux coéquipiers. Je dois m’adapter à eux pour me fondre au mieux dans le collectif.

 

Il y avait plus de 7 000 spectateurs lors des deux premiers matchs à domicile. Tu es visiblement impatient de découvrir l’ambiance à Marcel-Picot…

Je suis en effet content. En plus, les deux prochains matchs sont à domicile. Je vais pouvoir m’acclimater au stade. Pour un attaquant, c’est bien de se sentir chez soi pour être à l’aise et marquer des buts. J’ai hâte et espère qu’il y aura encore plus de monde que lors des deux premiers matchs.

Thomas Robinet

Tu as dû constater sur les réseaux sociaux que tu étais très attendu par les supporters…

J’ai reçu beaucoup de messages de soutien de la part des supporters. Cela m’a fait chaud au cœur. Cela me donne un peu de responsabilité mais surtout beaucoup de confiance. Ce n’est que le début.

 

Beaucoup de supporters vont également te découvrir. Quel est ton profil d’attaquant ?

J’essaie d’être le plus complet possible avec mes capacités physiques. Je ne fais pas 1m95 ! J’essaie de bien me déplace et de faire de très bons appels pour me retrouver dans les meilleures conditions face au but. J’aime bien combiner avec mes coéquipiers et surtout marquer des buts. J’essaie toujours de m’améliorer pour être le meilleur devant le but.

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