

L’ASNL va travailler de plus en plus dur pendant trois semaines. Nicolas Baup, le nouveau préparateur physique, réduira ensuite la charge de travail tout en conservant beaucoup d’intensité. L’objectif est d’être au top pour la première journée de championnat.
Il y a un premier cycle de quinze jours où l’on va poser les bases en aérobie (NDLR : entraînement peu intense maintenu pendant une période prolongée afin de développer l’endurance). On va profiter de ce temps pour faire les tests d’aérobie, de détente, de vitesse. On va monter progressivement pendant trois semaines pour arriver sur du travail au-delà de 100% de la VMA (NDLR : vitesse à laquelle votre consommation d'oxygène est maximale lors d'un effort). Ensuite, on descendra au niveau du volume tout en gardant de l’intensité dans les séances. Lors de cette deuxième partie, on va enchaîner plusieurs matchs amicaux avec un turn-over au niveau des joueurs. Selon les temps de jeu, on mettra alors du travail compensatoire pour développer la force, l’aérobie et la vitesse.
Il y aura des tests cette semaine pour en effet individualiser le travail sur la force ou la vitesse. Chaque joueur aura son programme individuel. Au cours de la saison, certains auront également des séances supplémentaires en fonction de leur temps de jeu afin d’être toujours à leur meilleur niveau athlétique. Des séances de prévention seront aussi mises en place.
Cela a commencé un peu puisqu’on a une charge assez importante sur la première semaine. On fait du volume avec beaucoup de distance et de temps de course, mais avec une intensité disons modéré. On est encore dans le confort. Cela va monter progressivement. Il y a aussi du temps d’entraînement l’après-midi avec ballon.
Albert veut une équipe travailleuse, qui fait mal, qui dure dans le match et qui est capable à un moment de prendre le monopole du jeu pendant quinze à vingt minutes. Il veut aussi que son équipe domine au niveau athlétique. Je suis aussi dans cette idée. En même temps, il faut qu’elle parvienne à tenir sur la durée du match. C’est donc à moi d’adapter le travail pour obtenir ce résultat. Cela passe aussi par une certaine mentalité dans les jeux avec ballon. Quand on le perd, on ne s’arrête pas pour marcher mais on donne tout pour le récupérer et ainsi pouvoir faire mal à l’adversaire.
C’est possible quand on a tous les joueurs dès le premier jour de l’entraînement. Cela n’arrive presque jamais. Notre équipe est en reconstruction et on a déjà une base importante de joueurs. D’autres vont arriver en cours de préparation. Il faudra vite apprendre à les connaitre et les mettre immédiatement dans le bain. Ceux qui sont déjà là devront en revanche être prêt le jour J au maximum de leurs capacités. On ne doit pas attendre le mois d’octobre pour être vraiment au top. Bien sûr, on sera de mieux en mieux au fil des semaines, mais il faut impérativement qu’on soit déjà au rendez-vous dès le premier match.