Lenglet: "Une obsession pour l’efficacité"

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Interviews · 07/02/2015 à 08:21
07/02/2015 • 08:21

Ne plus encaisser de but et concrétiser ses occasions: c’est ce qui manque à l’ASNL pour être récompensée de ses efforts.

Lors de la précédente journée à Nîmes, vous avez réussi un très bon match mais cela n’a pas suffi…

C’est forcément frustrant de faire des efforts qui ne sont pas récompensés. On sentait qu’on pouvait aller chercher la victoire et on ne s’est pas contenté du nul. Il faut continuer à travailler pour ne plus encaisser de but et concrétiser nos occasions. Cette efficacité dans les deux surfaces doit être notre obsession. C’est ce qui nous manque aujourd’hui car on parvient à se créer des occasions sans en concéder beaucoup.

 

Est-ce que cette prestation à Nîmes est malgré tout rassurante ?

Oui, dans le sens où nous avions besoin de montrer que nous n’étions pas à la rue après notre très mauvais match à Avignon. Mais pour un club comme l’AS Nancy-Lorraine, ce nul à Nîmes est insuffisant.

 

Le stage à la Grange Motte peut avoir créé un déclic ?

Je l’espère, car tout était réuni pour nous remettre sur de bons rails. On a vécu ensemble 24h/24. C’est bien pour la cohésion d’un groupe. On a aussi eu des entretiens individuels avec le coach. Je pense que cela va créer quelque chose. On l’a déjà vu à Nîmes où l’on a réussi à relever la tête. C’était très important.

 

Est-ce que les objectifs de l’équipe ont changé, visant d’abord le maintien avant de penser à la montée ?

Notre objectif est toujours de gagner le prochain match. C’est comme cela depuis le début de saison et cela continuera. On ne se projette pas plus loin. Vu notre situation, ce ne serait d’ailleurs pas une bonne idée.

 

Tu as débuté les trois derniers matchs…

En début de saison, le coach m’avait expliqué que la saison serait longue et que j’aurais ma chance. C’est la première fois que j’enchaine trois rencontres de championnat. Je suis satisfait mais cela me laisse tout de même un goût d’inachevé en raison des résultats. Je me sens en tout cas de mieux en mieux sur le terrain. J’emmagasine de la confiance, fais moins d’erreurs et prends davantage de bons risques.

Les attaquants de L2 sont beaucoup plus difficiles à marquer ?

Ils sont surtout plus intelligents et plus roublards. Je l’ai encore constaté à Nîmes avec Toifilou Maoulida. Il a quand même une sacrée carrière ! Il faut donc être beaucoup plus attentif.

 

Cette rencontre face à Brest, c’est une belle affiche pour retrouver de la confiance ?

Il est déjà très important de ne pas perdre. Ensuite, une victoire nous ferait beaucoup de bien dans nos têtes mais aussi sur le plan comptable. Brest possède de bons joueurs et figure parmi les prétendants à la montée. Ils n’encaissent pas beaucoup de but. Cela devrait être un match équilibré avec beaucoup de densité au milieu de terrain. La différence pourrait alors se faire sur les coups de pied arrêtés. Ce n’est pas forcément notre point fort et nous devrons être vigilants. À nous aussi de profiter d’un coup-franc ou d’un corner pour débloquer le match.

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