Puyo: "Imposer notre intensité"

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Interviews · 08/12/2016 à 17:08
08/12/2016 • 17:08

Pour prolonger sa belle série de trois victoires consécutives en Ligue 1 à domicile, l’ASNL doit continuer à gagner la bataille physique.

Vous avez gagné vos trois derniers matchs à domicile. Est-ce un avantage psychologique avant de recevoir Angers ?

Notre qualification en Coupe de la Ligue face à Caen nous a peut-être désinhibés après un début de saison timoré. Nous avons depuis réussi à imposer notre intensité et notre rythme. On l’a encore vu contre Metz que nous avons pris à la gorge et n’avons pas laissé respirer. Nous avons aussi retrouvé de l’efficacité. Tout cela nous donne de la confiance, mais ne nous garantit pas un bon résultat ce samedi. Il faut remettre les bons ingrédients qui ont fonctionné, mais aussi corrigé ce qui a été moins bien, car tout n’était pas parfait lors de ces victoires. Il faut vraiment éviter l’excès de confiance.

 

Le 4-0 face à Metz restera longtemps ancré dans toutes les mémoires…

On se sent privilégié d’avoir vécu une telle émotion et de l’avoir partagé avec notre public. Ce sont les supporters les plus heureux de Lorraine (sourire). Mais, on s’est vite fait rattraper par la dure réalité de ce championnat avec une lourde défaite à Marseille.

Loïc Puyo

Comme Caen, Dijon et Metz, cette équipe d’Angers dispute le même championnat que vous. Ce sont des matchs que vous avez parfaitement négociés cette saison…

On a un peu l’impression de disputer deux championnats en prenant des points face à nos concurrents dans la course au maintien, mais en ne parvenant pas à battre les épouvantails de cette Ligue 1. Il est important de poursuivre notre bonne série, mais aussi de commencer à gagner contre des gros.

 

Contrairement à d’autres saisons, il n’y a aucune équipe larguée dans ce championnat…

Notre victoire face à Metz nous a propulsés de la 18ème à la 13ème place. Cela montre bien que cela peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre. Ce championnat est vraiment homogène avec de la qualité chez tous nos concurrents. Il faudra se battre jusqu’à la dernière journée.

 

Après 16 journées, tu as presque débuté un match sur deux. Ce sont des statistiques qui te conviennent pour une première saison en Ligue 1 ?

On aspire toujours à jouer davantage, mais je suis tout de même satisfait. Mon doublé face à Caen en Coupe de la Ligue ainsi qu’une discussion avec le coach m’ont fait du bien. Ça m’a libéré dans le jeu et a changé mon approche sur mon rôle dans l’équipe. J’aimerais maintenant être un peu plus présent dans les statistiques, car je n’ai pas encore réussi de passes décisives. C’est un manque.

Loïc Puyo

Jouer au Vélodrome de Marseille doit être impressionnant, voire même intimidant ?

J’ai découvert ce stade en juin dernier lors de l’Euro 2016. En assistant à France-Albanie (2-0), je me disais que j’allais peut-être fouler cette pelouse. C’est très différent quand on est dessus. Je ne sais pas si cela nous inhibés, mais on s’est en revanche retrouvé face à une équipe galvanisée. Le résultat du match a malheureusement vite effacé cette fierté d’avoir évolué au Vélodrome.

 

L’année 2016 va se terminer par trois déplacements (St-Etienne en coupe de la Ligue, Toulouse puis encore Saint-Étienne) en huit jours…

C’est un calendrier un peu particulier et donc une grosse fin d’année pour nous. Vu que cela fait un moment que nous n’avons pas gagné à l’extérieur, ce serait bien de le faire à Saint-Étienne ou à Toulouse. Ou mieux encore chez les deux. On sait que ce sont de grosses équipes, performantes à domicile, mais on a envie de créer des exploits. On va tout donner pour cela, car on sait qu’on aura ensuite un peu de vacances pour recharger les batteries pour 2017.

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