Muratori: "On ne compte pas"

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Interviews · 27/01/2017 à 11:45
27/01/2017 • 11:45

Pour poursuivre leur excellente série à domicile, les Nancéiens préfèrent ne pas penser à leurs cinq dernières victoires. Vincent Muratori se concentre plutôt à bien gérer les temps faibles pour continuer à ne pas encaisser de but à Marcel-Picot.

Cinq victoires consécutives à domicile, c’est rare en Ligue 1. Avez-vous conscience de réussir une vraie performance ?

On n’y prête pas trop attention. On fait tout pour gagner chaque match, mais on ne compte pas nos victoires. C’est un truc de journaliste. D’ailleurs, ça ne sert à rien d’y penser, car ça ne nous fera pas gagner. Il faut plutôt emballer le match en tenant compte des spécificités de notre adversaire.

 

Le déclic a été votre bonne réaction face au PSG (1-2) ou votre victoire en Coupe de la Ligue face à Caen (4-2) ?

Ces deux matchs nous ont servi. Il y a d’abord eu cette révolte avec un excellent état d’esprit après avoir encaissé deux buts face au PSG puis cette qualification face à Caen en Coupe de la Ligue. Je n’oublie pas non plus le second match face aux Normands trois jours plus tard en championnat.

Vincent Muratori

Est-ce que cette série vous offre un petit avantage psychologique au moment d’entrer sur la pelouse ?

Surtout pas ! Ces histoires d’avantage psychologique, c’est du blabla. On ne doit surtout pas croire que nos précédentes victoires nous apportent des acquis. Ce sera toujours différent avec d’autres adversaires et d’autres conditions de jeu. On sait par exemple que Bordeaux est capable d’avoir beaucoup de possession, mais peut aussi attendre pour jouer en contre avec des joueurs rapides. Il faut s’adapter à chaque match.

 

Vous n’avez encaissé aucun but durant ces cinq matchs. C’est le véritable socle de vos victoires ?

À partir du moment où l’on garde notre but inviolé, on ne peut pas perdre ! C’est très important. Cette solidité part des attaquants jusqu’aux défenseurs en passant par le gardien. Elle émane d’une vraie solidarité entre nous. C’est comme cela qu’il faut avancer. Il faut bien gérer nos temps faibles pour ne pas encaisser de but.

 

Contrairement à vos cinq derniers visiteurs, les Girondins de Bordeaux ne bataillent pas pour le maintien, mais visent un peu plus haut…

Cela ne doit rien changer pour nous. Ce n’est pas parce que Bordeaux n’est pas un concurrent direct que c’est moins important pour nous. On ne fait pas de complexe d’infériorité et on vise les trois points quel que soit l’adversaire.

Vincent Muratori

Vous enchaînez beaucoup de matchs avec en plus des conditions d’entraînement très difficiles…

Même si pas mal d’équipes ont également des conditions similaires, c’est compliqué à gérer, car il y a beaucoup de matchs, dont une grande majorité de déplacements, et il fait vraiment froid. Pour bien entrer dans les entraînements, il faut prendre un quart d’heure dans le vestiaire pour se préparer, car c’est dur de chauffer son corps. Il faut aussi être encore plus attentif à la récupération et à l’hygiène de vie.

 

Le turn-over mis en place par Pablo Correa est encore plus précieux durant cette période. C’est votre plus grande force cette saison ?

C’est clair que cela tire le groupe vers le haut, car cela permet d’avoir toujours des joueurs avec un niveau de forme physique intéressant. Tous les joueurs sont aussi ainsi concernés et cela rejaillit sur la bonne ambiance du groupe. Tout le monde vit donc cela très bien, sans aucune frustration. C’est important que l’équipe continue d’aller de l’avant.

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