Parlons-en avec C. Portelance

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Pro · 17/01/2018 à 09:29
17/01/2018 • 09:29

Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.

Christian PortelanceMême le ciel se met à pleurer

Il est tombé des cordes sur Marcel-Picot, dont l’état de la pelouse est le seul élément positif depuis le début de la saison. C’est comme si le stade pleurait à chaudes larmes sur la misère des résultats. Qu’arrive t-il à l’ASNL ? On n’en sait rien, mais ce qui est sûr, c’est que la situation est alarmante.

Autrement dit, on ne sait pas où l’on va mais on y va. Malgré l’élimination nancéienne, il était sorti quelque chose de plutôt encourageant de la Coupe de France. Lyon, le futur dauphin du Paris Saint-Germain, avait dû enfiler le bleu de chauffe pour allumer la révolte et s’imposer sur le fil.

Et l’on s’était pris à croire que l’ASNL pourrait mettre enfin ses affaires en ordre de marche. Nîmes s’est vite chargé d’écraser le désir de sursaut lorrain. L’équipe de Vincent Hognon, amorphe et en retard sur tous les ballons, n’a pas été à la hauteur.

Sur ce qu’elle montre en ce moment, elle n’a pas le niveau de la Ligue 2. Adam Lang arrive avec esprit et volonté dans une formation désarticulée et il n’a pu empêcher la défense, où réapparaissait Guy Roland Ndy Assembe, de céder à deux reprises, cette fois encore.

Ce qui est préoccupant, c’est qu’on ne voit pas qui, dans ce grand corps malade, sera en mesure de faire claquer au vent l’étendard de la révolte. Comme le ciel, le public pleure, et nous pleurons tous, sur le souvenir des belles années ASNL…

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