A propos par Christian Portelance

Oh, la, la !..

Parmi les supporteurs, il y a toujours eu ceux qui vibraient à l'approche du derby et ceux qui le redoutaient comme orage de grêle. Il est vrai que le choc, parfois, devient électrochoc. Après la première édition de ces Metz-Nancy retrouvés (et agités dans la tribune), on peut dire qu'il y a ceux qui chantent et ceux qui déchantent. L'ASNL, réputée citadelle imprenable en déplacement, a encaissé trois buts et deux poteaux.

Il n'y a pas photo ! Les Messins ont mérité leur succès, mais ce qui me chiffonne, c'est que l'envie nancéienne n'ait pas été au rendez-vous. Un derby, ça se joue autant avec les tripes et avec le maillot qu'avec le savoir-faire. Des battants exemplaires comme Paco Rubio, Frédéric Biancalani, Eric Martin, tous brisés par l'ampleur des dégâts mardi soir à Saint-Symphorien, mettaient, eux, toute la sève nécessaire dans ce type d'affrontement. Et que dire de Patrick Gabriel qui était un hussard jamais en manque de vaillance lorsqu'il portait les couleurs de son club ?

L'ASNL n'a pas fait un mauvais match techniquement, elle a même plutôt tenu le ballon après avoir concédé un but trop rapidement. Ce but-là a tout cassé, à commencer par le sens de la percussion. Le résultat est sévère mais confirme que la compétition sera difficile chaque semaine en Ligue 2. Il est heureux que le prochain match arrive vite, car cet embarras digestif dont souffre toute la maison Nancy-Lorraine, dirigeants, joueurs et supporteurs, est à éradiquer sans délais. Ce matin, on a tous mal à l'ASNL !