Parlons-en, avec Ch. Portelance

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Pro · 12/09/2015 à 08:39
12/09/2015 • 08:39

Journaliste et auteur d'un ouvrage sur les épopées de l'ASNL depuis 1967, Christian Portelance donne son avis sur le jeu de l'équipe au chardon. A l'issue de chaque match au stade Marcel-Picot, il nous dira ce qu'il a apprécié. Et peut-être moins aimé.

Christian PortelanceIl est dur de gérer la facilité

Un match constitue toujours une énigme et les rencontres gagnées d'avance n'existent décidément pas. A priori, il n'y avait pas photo entre Nancy et Niort et à l'arrivée, c'est encore une déception, pour ne pas dire une désillusion, qui laisse sa trace dans les esprits.

Le match aurait été plié à la pause si l'attaque nancéienne avait adressé des tirs en quantité plus importante et si ces tirs avaient trouvé le cadre du gardien des Chamois niortais. L'ASNL ne domine pas suffisamment son sujet pour prendre le meilleur sur une formation modeste comme celle de Niort.

On sent les initiatives techniques alourdies de la crainte de mal faire. Et comme l'adversaire joue recroquevillé, le ballon court difficilement dans la zone de vérité. Les avants de Pablo Correa tardent à trouver leur rythme de croisière et pourtant l'application d'Antony Robic semble trouver une complicité prometteuse auprès de Youssouf Hadji.

Le voilà le premier but du capitaine : une jolie pichenette pour mettre le ballon dans un trou de souris. Est-ce l'enclenchement de la confiance pour le Marocain ? Nancy n'aura droit à l'espoir de briguer le podium que si la sérénité gagne ses lignes. Ne serait-ce que pour éviter de prendre un but aussi regrettable que celui encaissé par Guy Assembe.

Quand on est capable de ne marquer qu'un but, il faut être en mesure de verrouiller derrière. Cela, l'ASNL doit encore apprendre à le faire. Gérer la facilité n'est pas aisé.

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